Esta resenha pode conter spoilers
Inoubliable
Je connaissais l'impératrice Cixi, (Tseu-Hi) et l'impératrice Wu Zetian (que je vous invite à découvrir, car de mon point de vue, elle est vraiment exceptionnelle).
Je ne connaissais pas l'impératrice Ki (Qi), (1315–1369 / 70), dernière grande et forte impératrice de la dynastie Mongole Yuan, issue d'une famille aristocratique de Goryeo.
J'ai donc eu 51 épisodes, pour la découvrir, l'aimer, la détester, bref, la voir évoluer.
Car oui, comme toutes les héroïnes dont j'ai pu lire la vie et qui sont arrivées à ce niveau de pouvoir, elle apprendra à s'endurcir, à comploter, voire à éliminer tout opposant, afin de préserver ses intérêts et ceux de son fils.
L'actrice prêtant ses traits à la future impératrice, la très belle Ha Ji Won, est pleinement dans son rôle ; on comprend qu'elle ait pu séduire les hommes de pouvoir que sont le roi de Goryeo et le futur empereur Toghon Temur de la dynastie Yuan.
Elle est à la fois douce et sévère, fragile et forte, craintive et courageuse. Elle est exactement telle qu'elle doit s'imposer pour survivre dans cette atmosphère de cruauté, de trahisons et de dangers qui vont de pair avec le jeu du pouvoir.
Il y a peu de tendresse dans cette histoire et quand il y en a, il y a toujours une ombre autour d'elle.
Ta Hwan, le futur empereur Toghon Temur, est obsédé par Nyang, et cela bien avant de la reconnaître parmi les servantes de son palais. A partir du moment où il est assuré de son identité, il ne perdra plus jamais son objectif des yeux : il veut la faire sienne et fait fi de tout ce qui peut s'y opposer. Avec plus ou moins de réussite et quelques décisions détestables (notamment quand il s'impose à elle alors qu'il est saoul).
Ji Chang Wook a donné son âme à cet homme pétri d'incertitudes et de rage, fou d'amour et dévoré par la solitude du pouvoir.
Le roi de Goryeo ... que dire ?
Je dois être une des rares à ne lui avoir trouvé aucun charisme ; il est plat, certes honnête mais ennuyeux. Je veux bien comprendre qu'il soit le premier amour de Nyang, mais je ne lui ai trouve aucune consistance. Ce qui les relie, c'est leur appartenance à Goryeo ; dès le moment où Nyang choisit – certes pour des raisons autres que l'amour – l'empire des Yuan, ce lien disparaît.
Son histoire est assez triste, le summum étant la perte du fils qu'il vient de découvrir comme étant le sien et celui de Nyang.
Au passage, Wang Yu n'a pas de réalité historique, ceci expliquant peut-être cela.
Je ne m'étendrai pas sur tous les personnages de ce drama, certains sont plus éclairants que d'autes.
Mais je tiens à faire une exception pour Danashiri, tellement détestable mais tellement malheureuse.
Pion dans les mains de son père, repoussée et ridiculisée par l'empereur, manipulée par tous, elle sombre dans une violence inouïe. Sa fin est atroce ; j'avoue avoir versé quelques larmes pour cette jeune femme sacrifiée au nom du pouvoir, malgré ses agissements impardonnables.
L'eunuque de l'empereur, Bang Shin Woo, est joué de main de maître par Le Moon Shik. Il m'a bluffée ; jusqu'au bout.
Last but not least : Taltal, évidemment. Cet homme nous a toutes happées, je crois ; très bonne interprétation de Kim Ji Han, que j'ai découvert à cette occasion. Sa prestance, son charisme, sa voix et son attitude envers Nyang, qu'il essaie de protéger au mieux, alors que ce n'est pas son rôle, m'ont conquise.
(Et, pour la petite histoire, il semblerait que lui ait réellement existé : Toqto'a était historien, grand conseiller de l'empereur et soldat, aimé de ses troupes.
L'impératrice Ki fut liée à sa déchéance et il mourut assassiné, après avoir été exilé à la suite de fausses accusations de corruption. On est bien loin de la relation Ki/Taltal du drama).
Le dernier épisode m'a chamboulée, véritablement. Tout me semble finir tristement, pour tous.
Le flash back ultime m'a émue aux larmes.
Le bonheur n'est décidément pas au programme du jour, dans les intrigues de palais.
Ce drama est le premier que j'ai vu, il y a un moment maintenant; il est pour moi LA référence, celui que je peux revoir avec le même plaisir, en dépit de quelques petits défaut dans le scénario, ici et là.
Mon drama coup de coeur, assurément.
Je ne connaissais pas l'impératrice Ki (Qi), (1315–1369 / 70), dernière grande et forte impératrice de la dynastie Mongole Yuan, issue d'une famille aristocratique de Goryeo.
J'ai donc eu 51 épisodes, pour la découvrir, l'aimer, la détester, bref, la voir évoluer.
Car oui, comme toutes les héroïnes dont j'ai pu lire la vie et qui sont arrivées à ce niveau de pouvoir, elle apprendra à s'endurcir, à comploter, voire à éliminer tout opposant, afin de préserver ses intérêts et ceux de son fils.
L'actrice prêtant ses traits à la future impératrice, la très belle Ha Ji Won, est pleinement dans son rôle ; on comprend qu'elle ait pu séduire les hommes de pouvoir que sont le roi de Goryeo et le futur empereur Toghon Temur de la dynastie Yuan.
Elle est à la fois douce et sévère, fragile et forte, craintive et courageuse. Elle est exactement telle qu'elle doit s'imposer pour survivre dans cette atmosphère de cruauté, de trahisons et de dangers qui vont de pair avec le jeu du pouvoir.
Il y a peu de tendresse dans cette histoire et quand il y en a, il y a toujours une ombre autour d'elle.
Ta Hwan, le futur empereur Toghon Temur, est obsédé par Nyang, et cela bien avant de la reconnaître parmi les servantes de son palais. A partir du moment où il est assuré de son identité, il ne perdra plus jamais son objectif des yeux : il veut la faire sienne et fait fi de tout ce qui peut s'y opposer. Avec plus ou moins de réussite et quelques décisions détestables (notamment quand il s'impose à elle alors qu'il est saoul).
Ji Chang Wook a donné son âme à cet homme pétri d'incertitudes et de rage, fou d'amour et dévoré par la solitude du pouvoir.
Le roi de Goryeo ... que dire ?
Je dois être une des rares à ne lui avoir trouvé aucun charisme ; il est plat, certes honnête mais ennuyeux. Je veux bien comprendre qu'il soit le premier amour de Nyang, mais je ne lui ai trouve aucune consistance. Ce qui les relie, c'est leur appartenance à Goryeo ; dès le moment où Nyang choisit – certes pour des raisons autres que l'amour – l'empire des Yuan, ce lien disparaît.
Son histoire est assez triste, le summum étant la perte du fils qu'il vient de découvrir comme étant le sien et celui de Nyang.
Au passage, Wang Yu n'a pas de réalité historique, ceci expliquant peut-être cela.
Je ne m'étendrai pas sur tous les personnages de ce drama, certains sont plus éclairants que d'autes.
Mais je tiens à faire une exception pour Danashiri, tellement détestable mais tellement malheureuse.
Pion dans les mains de son père, repoussée et ridiculisée par l'empereur, manipulée par tous, elle sombre dans une violence inouïe. Sa fin est atroce ; j'avoue avoir versé quelques larmes pour cette jeune femme sacrifiée au nom du pouvoir, malgré ses agissements impardonnables.
L'eunuque de l'empereur, Bang Shin Woo, est joué de main de maître par Le Moon Shik. Il m'a bluffée ; jusqu'au bout.
Last but not least : Taltal, évidemment. Cet homme nous a toutes happées, je crois ; très bonne interprétation de Kim Ji Han, que j'ai découvert à cette occasion. Sa prestance, son charisme, sa voix et son attitude envers Nyang, qu'il essaie de protéger au mieux, alors que ce n'est pas son rôle, m'ont conquise.
(Et, pour la petite histoire, il semblerait que lui ait réellement existé : Toqto'a était historien, grand conseiller de l'empereur et soldat, aimé de ses troupes.
L'impératrice Ki fut liée à sa déchéance et il mourut assassiné, après avoir été exilé à la suite de fausses accusations de corruption. On est bien loin de la relation Ki/Taltal du drama).
Le dernier épisode m'a chamboulée, véritablement. Tout me semble finir tristement, pour tous.
Le flash back ultime m'a émue aux larmes.
Le bonheur n'est décidément pas au programme du jour, dans les intrigues de palais.
Ce drama est le premier que j'ai vu, il y a un moment maintenant; il est pour moi LA référence, celui que je peux revoir avec le même plaisir, en dépit de quelques petits défaut dans le scénario, ici et là.
Mon drama coup de coeur, assurément.
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