Discret et tendre moment autour d'un plat de pâtes par Strongberry
Les pâtes c'est de la farine et de l'œuf. C'est la base de la cuisine, mais ce qui est formidable avec les pâtes c'est qu'elles n'ont jamais le même goût en fonction de la préparation. Certains plats vont créer chez nous des souvenirs. Une relation, c'est pareil. Aucune n'est identique, mais nous gardons des souvenirs - un lieu, un vêtement ou un plat.Pas de flash-back inutiles, seulement une conversation entre deux anciens amants autour de la préparation d'un plat de pâtes. Cette conversation qui amène des souvenirs...
« Ça me fait penser à ce moment... Celui-ci me fait penser à cette fois où... » etc.
Au travers des échanges, on découvre ce qu'était leur relation et ce qu'elle est devenue. Comment ils étaient et ce qu'ils sont, aujourd'hui. Certains aveux sont prononcés, d'autres ont besoin d'être devinés. Des regrets et des sourires autour d'un bon repas.
L'image est maîtrisée, les lumières sont chaleureuses. La réalisation est propre. Une petite douceur avec son émotion discrète, mais bien présente.
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*soupire* (je l'ai cherché)
Les BL scolaires thaï et moi, c'est une histoire d'amour/haine. La faute à GMMTV et ses intrigues vues et revues qui me font désormais fuir. Nitiman n'était donc pas une priorité, mais c'était le seul candidat pour un BL donc...Je dois avouer que les affiches me vendaient du rêve. Celle de Bomb & Jin avec chacun une cheville bandée m'avait interpellé. Je m'étais imaginé une histoire avec deux idiots maladroits et quelle erreur !
Ok, je n'ai rien contre les clichés. Mais est-ce qu'on pourrait changer un peu de registre niveau études ? Notamment lorsque les scènes à l'université prennent 70% de l'intrigue... D'ailleurs en parlant de l'intrigue, rien de nouveau de ce côté-ci. Les situations s'enchaînent et suivent un schéma bien rodé avec un supplément d'alcool. Le combo de luxe : problèmes d'étudiants + alcool. Yoopi !
Pour parler des leads principaux. Nous serons tous d'accord pour dire que la beauté est suggestive. Par conséquent, Jin la lune du campus ? Rien ni personne n'est plus hot que Jin ? Ok... Rien que Bomb est plus hot que Jin, ça suffit à chasser la poudre qu'on tente de nous jeter aux yeux. Jin est ennuyeux et semble lui-même se faire chier dans son rôle. Beaucoup ont vanté sa performance, pour ma part, je n'ai rien vu de convaincant, encore moins une quelconque émotion.
Bomb est... Présent ? Il laisse de marbre malgré sa belle gueule. Le personnage manque d'intérêt. En réalité, les personnages ne sont pas aboutis et ne donne pas envie de donner plus de temps que nécessaire.
Quant au couple lui-même, il n'a rien d'attirant et ne possède même aucune alchimie. La faute à qui, aucune idée, mais c'est un de ces couples oubliables devenant presque désagréables à regarder.
(Edit : pour avoir revu Noh Phouluang Thongprasert (Bomb) dans un autre BL, il se débrouille bien mieux que dans Nitiman).
Quoiqu'il en soit, Nitiman ne promet pas grand chose et ça tombe bien étant donné qu'il n'offre pas grand chose. Juste un énième BL scolaire pénible.
Sans intérêt !
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Une bonne surprise...
My Fated Boy est une bonne surprise dans le genre de la romance moderne. Malgré ses quelques clichés, ils ne sont jamais usés jusqu'au bout permettant ainsi de les apprécier.L'intrigue est simple, mais a le mérite d'être logique jusqu'au bout. On retrouve quelques longueurs et indécisions des personnages, mais cela permet d'apporter plus de concret aux relations. Le jeu du chat et de la souris reste mignon et parfaitement géré.
Le casting tant principal que secondaire est très bon. D'ailleurs, chacun possède un rôle et ne sont pas bêtement relayés aux scènes inutiles.
L'alchimie des leads principaux est bonne. Lu Zheng Ah est comme un rayon de soleil, tandis que Lin Yang reste plus dans la neutralité (ou l'ivresse, parfois). Bien qu'on ne s'éloigne pas complètement des codes habituels du c-drama, on nous épargne les grands maux de ce genre de ces dernières années (clichés, personnages mal habillés...).
Globalement, My Fated Boy possède ce petit côté addictif avec sa touche de skinship mignonne. Loin de révolutionner le genre, le drama a le mérite d'être bien réalisé et de passer un bon moment.
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Une leçon de vie pleine de réalité et d'espoir...
J'ai aimé ce drama. Pour une quelconque raison, Nut et Phob sont arrivés et se sont tranquillement installés le temps de sa diffusion. Pourtant, c'est difficile de le noter, notamment à cause des deux derniers épisodes. Cela dit, j'ai décidé de ne pas les inclure dans ma note, mais j'en parle plus bas.L'intrigue est intéressante. Si au début j'ai eu quelques sueurs froides lorsque Phob file à l'anglaise, c'est rapidement expliqué et nous obtenons des réponses à nos questions. Le drama ne joue pas l'autruche et ne garde pas la tête enfoncée dans le sable en attendant que le temps passe et qu'une solution tombe du ciel. Tout au long des épisodes, le drama nous délivre divers messages d'espoir.
Côté casting, ce sont les premiers rôles de Man et Title. Ils ne sont pas parfaits, cela dit ils vont clairement évoluer dans le futur. Leur jeu n'est pas aussi catastrophique qu'on peut le lire. En réalité, bien qu'on sente une retenue de leur part, ils savent mieux jouer qu'une bonne poignet d'acteurs et actrices du genre. Le manque de naturel sur certains interactions et les (très) longues pauses entre deux lignes de dialogues peuvent user. Cela dit, il ne fait aucun doute que Man et Title y ont mis du coeur, ça se voit.
Côté narration, elle est lente. Si c'est sujet à débat, pour ma part, j'ai trouvé son rythme idéal. The Yearbook est un drama dans lequel on a besoin de prendre son temps. C'est un style de narration qui ne plait pas à tout le monde, c'est vrai. À mes yeux, c'est le rythme dont il avait besoin.
Autre point, les deux derniers épisodes. Le septième était moyen bien qu'il permettait d'enfin avoir un aperçu de la situation du point de vue de Phob. Cependant, le fait que tout soit sous la forme de flash-back était gênant. Quant au dernier épisode, il semblerait que la production ait été victime des nouvelles directives sanitaire en Thaïlande, par conséquent, elle ne pouvait faire autrement. C'est dommage parce que les deux derniers épisodes ne rendent pas honneur au drama qui avait tout depuis le début. Pour cette raison et parce que je pense sincèrement que c'est indépendant de la volonté de la prod, j'ai décidé de montrer patte blanche sur les deux derniers épisodes.
Bref ! Malgré ses défauts, The Yearbook est une jolie découverte aux multiples messages d'espoir avec une agréable (re)plongée du début des années 2000.
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L'histoire aux mille émotions…
Pour résumer cette première saison/partie en quelques mots : pépite émotionnelle. Aux premiers regards, ITSAY ne semble pas terrible. Mais cette série renferme bien plus, poussant les émotions jusqu'au bout…Quand j'y pense, la première chose que je retiens, c'est combien l'émotion est forte avec seulement des regards. Lorsque les mots s'ajoutent, cela ne fait que prendre en puissance… Alors oui, pas de longs baisers langoureux (t'façon, la bave est ailleurs (et ce n'est pas glamour du tout)), ni de roulades dans les draps. Il n'y en a pas besoin… Tout repose sur le visionnage et la façon dont l'histoire nous touche. C'est un tourbillon de sentiments qui frappe les personnages, moi avec.
En bref, malgré le mélange de morve/bave/larmes disgracieux, ITSAY est une série qui n'hésite pas à jouer sur les émotions de la plus jolie façon.
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Dignité et moralité se confrontent...
Avoir le droit de mourir dans la dignité tout en respectant la morale et la loi, c'est le fil rouge exploré par Spare Me Your Mercy. Dans une histoire dynamique et tendue pour un final d'exception, c'est un drame puissant qui chamboule la morale et la pensée.L'euthanasie est un sujet délicat, mais important. En ce point, la série soulève de nombreuses questions. Euthanasier et commettre un meurtre sont deux actes différents, mais la finalité est la même, non ? Et si les conditions s'y prêtent ? Et si, au contraire, d'autres y voient un moyen d'assouvir des pulsions ? Pour autant, comment pouvons-nous laisser des personnes souffrir de la sorte ? Un patient, souffrant, est-il suffisamment sain d'esprit pour prendre une telle décision ? La famille est-elle vraiment bien placée et sera-t-elle capable de faire un choix ? Dans un même temps, comment un inconnu, qui ne sait rien d'un malade, peut-il statuer sur la façon dont il rendra son dernier souffle ? La loi est inégale tout autant qu'elle est supposée être dénuée de sentiments. Mais que fait-on des exceptions ?
La narration est restée neutre, et c'est ce qui fait de Spare Me Your Mercy un drama aussi spectaculaire. Il n'y a aucune forme moralisatrice ou culpabilisatrice. Chacun est libre d'être pour, contre ou indécis sur le question. L'enquête est plus pour la forme, bien qu'elle alimente le fond. Tout au long des épisodes, les pensées, les actes et les échanges entre personnes s'opposent. La psychologie est plus élevée que je ne l'avais imaginé, ce qui fait monter les tensions. La romance est discrète, si bien que, pour moi, Spare Me Your Mercy est avant tout un thriller. Or, elle n'est pas dérangeante, au contraire, je l'ai apprécié.
L'histoire atteint son apogée lors de la confrontation entre Kan (Tor) et Thiu (JJ). Les deux acteurs ont fait un super travail sur leur personnage. Cela dit, Tor a été le plus impressionnant. Derrière son apparence de médecin chic, il y avait des émotions si brutes et franches. Cette confrontation a offert le meilleur de son personnage. JJ avait de bonnes scènes, et le final lui a aussi rendu justice sans trop de jeu de sourcils.
Aelm (Boss) était également un personnage intéressant, tout comme Gandhi (Somsak) qui était l'un des plus fermement opposé à la pratique. Il y avait de bonnes confrontations qui alimentaient sans cesse la machine de savoir si c'était bien ou mal.
Le final est exceptionnel. Cela s'est terminé exactement comme ça le devait, ce qui en fait la meilleure fin. Aussi triste qu'elle soit, l'histoire ne pouvait se terminer autrement.
En bref, Spare Me Your Mercy est un drame aux thématiques lourdes, mais où la narration neutre lui rend honneur et parvient à rendre l'ensemble fascinant. Avec sa touche romantique au cœur de ce thriller, les personnages sont malmenés sans jamais manquer de respect à la pensée de chacun.
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Romance simple aux quelques imperfections joliment dissimulées
Cosmetic Playlover est le gentil JBL par excellence. Une histoire simple et facile a regarder. Des personnages attachants et sympathiques, ainsi qu'une romance qui commence de façon étrange, mais suit son cours avec ce qu'il faut pour réconforter les cœurs.Comme souvent dans les JBL, le contraste est fait sur les deux personnages qui ne se ressemblent pas. Sahashi Toma est confiant dans son apparence, mais las. Tandis que Mamiya Natsume est aspirant, mais en manque de confiance. Leur histoire est jonchée de petites attentions mignonnes qui déconcertent souvent Mamiya Natsume, mais qui donnent à Sahashi Toma plus d'affirmation et de charisme. J'ai trouvé le duo franchement bon. Tant dans les scènes de travail (qui ne sont pas vraiment explorées, mais où il est agréable de voir deux hommes évoluer dans cette industrie) que les scènes privées. D'ailleurs, les scènes de flirt et de baisers sont superbes.
Le format est court (6 épisodes de 20 minutes), donc l'histoire n'a pas le temps de traîner. S'il manque parfois de profondeur et d'ambiance, j'ai trouvé en Cosmetic Playlover une histoire simple et chaleureuse. Un petit drama idéal les soirs où le cœur a besoin d'une pause.
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Unintentional Love Story ne m'a pas convaincue, The Time of Fever l'a fait !
Je n'avais aucune d'attente lorsque j'ai lancé le premier épisode. Unintentional Love Story ne m'avait pas emballé, au contraire, je l'avais même trouvé ennuyeux. Le couple secondaire (Ho Tae et Dong Hee, donc) avait piqué ma curiosité, mais il y avait un fossé important quant à leur histoire.L'intrigue est simple et légère. Pourtant, la façon dont elle est mise en scène et portée par le couple principal la rend attirante et jolie. C'est doux avec une émotion mesurée. En réalité, j'ai envie de comparer ce drama aux premières pluies d'été. Elles sont rafraîchissantes, mais réconfortantes. Exactement comme lui.
J'ai aimé la douceur et la complémentarité des personnages. Le côté solaire et extraverti de Ho Tae qui se confronte à celui plus lunaire et introverti de Dong Hee. Le côté je-m'en-foutiste, contre celui plus studieux. J'aime beaucoup le travail de Yang Kyung Hee et sa façon de capturer le profil des acteurs en jouant sur des gros plans de leurs visages avec des jeux de lumière somptueux. Exactement comme dans The Director Who Buys Me Dinner où l'élégance de Park Young Woon s'associait parfaitement à la douceur de Park Jeong Woo.
En ayant vu Unintentional Love Story, la fin sonne différemment pour moi, bien que ULS ne rende (absolument) pas honneur au couple de mon point de vue. Cependant, elle reste libre d'interprétation, mais plus vers une note positive qu'incertaine. Je recommande sans aucun problème ce drama, mais pas ULS, comme quoi !
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Et si le mal venait de l'intérieur ?
Outside est un film franchement divertissant et jouant avec la tension. Il possède des décors naturels et beaux (notamment les interminables champs de canne à sucre), un casting excellent, un scénario surprenant et une musique parfaite (le dix est mérité).Carlo Ledesma nous dévoile une famille. Les parents qui semblent à peine se supporter, et leurs deux garçons qui sont, malgré eux, victimes d'une dynamique familiale pesante. Cette dernière va ne faire que s'intensifier au fil de l'histoire, tandis que les secrets se révèlent. Le film ne tente pas de nous les cacher, au contraire, c'est clair et intelligemment distillés. On suit l'histoire, on devine et on voit le chaos qui se renforce.
La psychologie des personnages est ce qui dynamisme l'histoire, car les zombies ne servent que de fond dans ce monde désolé. L'action se concentre majoritairement sur la famille, tandis qu'on découvre le passé et les traumatismes du père, ainsi que l'égoïsme de la mère.
Certaines scènes font mal au cœur, mais renforcent toujours plus la valeur humaine de ce film qui est bien plus qu'il n'y paraît. D'ailleurs, il me fait penser au film taïwanais « Eye of the Storm », sorti l'année dernière (il me semble). Boudé, parce qu'il avait l'étiquette du film pandémique, mais renfermant tellement plus. Outside est plus au moins similaire dans son idée. Encore des zombies ? Oui, mais le film va bien plus loin que ça... Certes, il n'est disponible que depuis hier, il n'a pas encore eu le temps de faire son chemin, mais sait-on jamais !
Bref, c'est un film divertissant qui s'amuse avec les nerfs des personnages, tandis qu'on réalise avec quelques sueurs froides que l'enfer n'est peut-être pas le putréfié qui traîne la patte dans l'ombre, mais ceux qui ont encore le cœur qui bat.
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Je prête allégeance au seigneur démon de Luo Yun Xi...
J'ai eu besoin de quelques jours pour remettre mes idées en ordre après mon visionnage. Un peu comme My Journey to You ou The Spirealm, j'ai dû me poser et y repenser calmement, laissant l'excitation redescendre. Parce que oui, même si Till the End of the Moon n'est pas parfait (notamment dans son écriture), les personnages sont comme une drogue qui font qu'on y revient sans cesse.Fort dans ses visuels, fébrile dans son scénario, il est pourtant exceptionnel lorsqu'il s'agit des personnages. Principaux, secondaires tout comme les héros et les antagonistes. La distribution est de haute volée, notamment Luo Yun Xi en tant que seigneur démon. Peu importe l'indécence du nombre de crachats de sang, je pouvais continuer de voir Tantai Jin aussi longtemps que possible. Il était la parfaite incarnation de l'obscurité du monde.
De même pour Bai Lu qui était ravissante en tant que cultivatrice et mortelle envoyée dans le passé. Mon seul regret est son léger manque d'expression, même s'il était aisé de faire la distinction entre ses personnages.
Du côté des personnages secondaires, ils étaient tous excellents. J'ai particulièrement apprécié de revoir Deng Wei, mais aussi découvrir Chen Du Ling que j'ai adoré détester. Malheureusement, je ne comprends pas comment les scénaristes ont tant ratés un des meilleurs couples secondaire : Pian Ran et Ye Qing Yu. Je suis à la fois contrariée et frustrée.
Je ne connais pas l'œuvre originale, mais l'adaptation n'est pas la plus brillante qui soit. Parfois, l'histoire rend les personnages stupides pour arranger les choses. L'histoire possède beaucoup de détails qui ont tous des explications, et l'un des avantages de le binge-watch est qu'on garde des souvenirs frais, contrairement à un visionnage plus espacé. Cependant, je ne regrette pas d'avoir attendu avant de le voir, cela m'ayant permis de passer entre les mailles des spoils.
La fin manque cruellement d'audace. Encore une fois, j'ignore comment se termine l'œuvre originale, cependant j'espère qu'elle est différente et plus assumée ou qu'elle connaît une direction opposée. Je pense honnêtement (et je n'en reviens pas de dire ça) que 40 épisodes pour une histoire si riche n'est pas assez. On sent que ça manque de temps, quand c'est souvent coupé en plein milieu pour faire rentrer le tout. De plus, et bien que le budget soit élevé, certains maquillages sont mauvais (teints, lèvres et perruques).
En bref, TTEOTM n'est pas parfait en raison d'une écriture faiblarde, pourtant ses personnages captivants retiennent toute l'attention et font de lui l'un des meilleurs drames de 2023, sans aucun doute.
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Le nanar romantique de l'été...
Prendre de l'eau dans la bouche et faire boire son/sa partenaire, c'est aussi dégoûtant que de partager une brosse à dents. Il faut vraiment arrêter avec ça ! Maintenant que c'est dit…C'est le drama de l'été. Celui qui s'est un peu trop prit au sérieux et qui tombe dans les dramas clichés et ridicules, peut-être même des plaisirs coupables pour certains. Comme mentionné, à mes yeux, c'est un nanar. À titre d'exemple, je considère Hidden Love comme un navet, parce que je l'ai trouvé fade et ennuyeux. En revanche, Embrace in the Dark Night est un nanar, parce qu'il est drôle et distrayant malgré lui. J'aime les nanars (de monstres), mais je n'ai pas le souvenir d'avoir essayé la romance. Et bien, c'est un nouveau cap plutôt particulier.
Je ne connaissais aucun des deux acteurs principaux. Fang Jin est une belle femme, mais il lui manque vraiment des expressions et de la gestuelle pour donner vie à son personnage. Elle ressemblait davantage à une poupée de chiffon, quand elle n'avait pas l'air d'être fixée à une planche de bois. Wen Xi est d'une stupidité aberrante qui ne semble pas vouloir remettre en question ses plans foireux.
Ren Yun Jie est très grand et bel homme. Malgré tout, il lui manque un peu de charme pour créer l'illusion afin de donner plus de corps à son personnage qui devient rapidement une caricature. Cependant, même si leurs personnages respectifs sont horribles, ils s'en sortent bien et savent un minimum, jouer la comédie.
Côté couple, et bien comme toute l'action a pour but de créer un contact physique entre FL et ML, on peut dire que ça fonctionne, même si la romance est plutôt agressive. Pas dans le sens violent (quoique parfois ML balade un peu trop FL), mais toutes les scènes sont bonnes pour nous rappeler qu'ils vont finir ensemble. De cette façon, je pense que les scénaristes ont fait en sorte que la majorité des scènes s'approchent des tendances couple des réseaux sociaux. C'est malin, car cela va créer de l'engagement et clairement, c'est un drama parfaitement adapté aux réseaux sociaux. Le couple connaît une importante différence de taille (1m60/65 vs 1m87), au point que j'avais de la compassion pour eux lorsqu'ils se regardaient.
Dans le fil de discussion, quelqu'un disait que ce drama avait tellement d'intrigues, qu'il serait possible d'en faire plusieurs séries. Et c'est vrai ! Il se passe toujours quelque chose au point d'en devenir ridicule. C'est une pagaille interminable où le seul but est d'obtenir un rapprochement physique des personnages, même s'ils sont en danger. Ou de secourir FL qui a encore pensé que son plan (foireux) fonctionnerait cette fois-ci, mais non, toujours pas ma jolie, et maintenant, il faut la sauver (et la porter).
En bref, y'a rien de très bon là-dedans, mais j'ai adoré la façon dont il m'a tiré des rires quand je ne m'y attendais pas. Absurde et incohérent de bout en bout, c'est un nanar qui obtient presque la moyenne, parce qu'il faut bien l'avouer, j'ai (beaucoup) ri.
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Un scénario plat (et souvent absurde), mais une romance palpitante
C'est sûr, My Lethal Man n'est pas original, au contraire. Il cumule les clichés et les situations qui ont pour but de secourir la FL en difficulté par le charismatique et mystérieux ML. Et ça tombe bien, parce que tout est dans le couple principal qui dégage une alchimie entraînante. En réalité, la romance est le seul intérêt de ce drama. Si on l'enlève, il ne reste plus grand chose, donc...Le topo de départ pouvait être intéressant, mais le réalisme n'était pas convié lors de l'écriture du scénario. Tant pis ! Cependant, le rythme rend l'ensemble digeste et on se laisse prendre au jeu, même si parfois l'histoire ne fait aucun effort. Les antagonistes sont (comme dans tous C-Dramas du genre) identifiables dès le départ etc. Rien de neuf sous les cocotiers sur ce point. De toute façon, la romance l'emporte sur tout !
C'est la troisième fois que je vois Fan Zhi Xin, et il me charme à chaque fois. Tant en homme mystérieux, cruel et froid comme la glace. Mais aussi en tant qu'homme amoureux. D'ailleurs, il semble à l'aise lorsqu'il s'agit de tourner avec des femmes plus âgées que lui. Et il est fort probablement que ça aide sur la partie où il devient un petit chaton tout mignon.
En revanche, c'est la première fois que je vois Li Mo Zhi. Derrière ses grands yeux plein de larmes, on y voit une actrice solide qui transmet une belle sensibilité. Si son personnage n'est pas mon préféré dans les romances, j'ai apprécié la façon dont elle a dépeint son personnage en évitant de tomber dans la fille stupidement amoureuse et grinçante de niaiserie. Son seul défaut est de ne pas avoir eut de poigne plus tôt, mais les scénaristes ne semblaient pas d'accord sur ce point.
L'alchimie du couple est au rendez-vous. Les personnages sont intéressants, même s'ils ne sont pas des exemples. Les baisers sont magnifiques, le couple dégage un certain attrait qui nous donne envie de continuer pour savoir où ils vont arriver. Même si on se doute de la fin, le cheminement reste intéressant.
Du côté des autres personnages, la meilleure amie (Rao Mei Na) est débile (et ce n'est pas affectueux du tout). Le garde du corps (Yuan Shuai) n'agit que lorsque ça sert l'histoire et le hacker de génie (Fang Xiang) ne semble pas si ingénieux que ça. Leur triangle amoureux n'a aucun intérêt, d'ailleurs. Mais le personnage de Rao Mei Na m'a tellement agacé que j'imagine ne pas avoir porté plus d'intérêt que ça. Quant à Tang Lin et Chang Zhe Kuan avaient un potentiel, mais ils ne servaient qu'à faire progresser l'histoire.
Bref, est-ce qu'il mérite absolument le détour ? Non. En revanche, ne pas avoir d'attente quant au fil rouge de l'histoire permet de ne pas trop s'embêter et de simplement apprécier la romance.
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Une curiosité aux sentiments mitigés...
C'est assez compliqué de parler de cette série parce qu'elle laisse des sentiments mitigés tout au ayant quelques points intéressants…Playboyy pue le sexe, littéralement. Le sexe, la dépravation, la sueur et la douleur. J'ai eu besoin d'un peu de temps pour arriver à la fin (je ne recommande pas de la binge-watch), mais c'était une curiosité qui me donnait envie d'aller jusqu'au bout. Et peut-être que le regard sauvage de Koawoat était aussi une raison de ma ténacité, ahah.
À mes yeux, la plus grande réussite de cette série est son ambiance. Dès le premier épisode, il y a une tension qui s'installe. C'est à la fois érotique, sexuel, sensuel, chaud, humide, mais aussi curieux. De temps en temps, ça devient plus lugubre ne serait-ce que par la direction prise par l'intrigue, pour finalement revenir à des hommes nus qui s'amusent dans les draps (ou ailleurs). Parfois, ça sonne comme un vieux porno ringard. Certaines scènes sont tellement horribles qu'elles en deviennent drôles tout en ayant une forme d'attraction... Honnêtement, c'est souvent embarrassant. Mais à titre comparatif, j'étais plus à l'aise devant Playboyy que Secret Crush on You (que j'ai abandonné après trois tentatives).
Je ne pense pas qu'il faille prendre l'histoire au sérieux. C'est tiré par les cheveux avec une enquête qui s'entremêle à des romances et à des règlements de compte. Je n'ai pas compris l'intérêt de certains personnages. La fin me laisse perplexe… Je ne l'ai pas suivi à la loupe. Cependant, je n'ai pas le souvenir que cela pouvait prendre cette direction. Je ne suis donc pas très emballée par une suite, mais après tout…
Difficile de ne pas parler des scènes de sexe. Elles sont particulièrement osées pour certaines, mais elles sont bien réalisées. Ça colle à l'univers de la série. Pour prendre un exemple, les scènes de Kiseki: Chapter 2 étaient audacieuses oui, mais elles ne dégageaient rien, contrairement à celles de Playboyy. Qu'elles plaisent ou non, elles ont une ambiance et dégagent quelque chose (un sentiment, une tension...). Pour cette raison, j'ai ajouté 0.5 à ma note globale, parce qu'on ne peut nier l'aplomb des acteurs.
Je pense qu'il est important de mentionner que vous ne pouvez pas aimer/regarder Playboyy si vous êtes mal à l'aise avec la nudité ou des actes durs. On voit beaucoup de fesses, de torses transpirants et des actes qui peuvent déranger et peut-être choquer pour les plus sensibles. Personnellement, je suis une personne très pudique lorsqu'il s'agit de mon corps et de mes sentiments, mais la nudité des autres ne me dérange pas du tout. Je n'étais donc pas mal à l'aise devant la majorité des scènes. Il faut également accepter de voir des scènes où les personnages se font malmener et où certains s'en sortent alors qu'ils devraient être en prison pour la quatrième fois en moins de trois minutes, mais bon… Comme dit plus haut, c'est une histoire qui ne doit pas être prise très au sérieux.
Pour résumer, Playboyy est une série étrange qui tangue sans cesse entre la curiosité et le ridicule. Je ne pense pas l'avoir aimé, mais je ne pense pas l'avoir détesté non plus. C'est un entre-deux bizarre qui me pousse à ne pas recommander cette série, mais à ne pas non plus la condamner. Je pense que chacun réagit de façon différente vis-à-vis d'elle. Essayez et vous verrez ?
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Sympathique, mais vraiment pas nécessaire
J'ai adoré la série originale, si bien qu'avec le final, je m'attendais à une seconde saison. Cependant, l'épisode spécial, avec sa fin ouverte, semble plus être un prétexte pour placer les nouveaux personnages (dont un possible couple GL) et relancer le feu autour de Tharn/Phaya.En soit, ce n'est pas un épisode décevant, mais l'intrigue est d'une grande facilité pour pas grand chose. Si l'épisode avait apporté quelque chose aux personnages avec un fil policier pour fond, cela aurait été compréhensif, mais ce n'était pas tellement le cas. Comment mentionné ci-dessus, c'était comme s'il fallait placer quelques personnages pour une future intrigue. Cela dit, le rapide passage sur la nature de Phaya s'avère plutôt décevant.
Pour tout dire, je ne regarde quasiment jamais les épisodes spéciaux (qu'ils soient courts ou longs). Si ça arrive, c'est généralement parce que je tombe dessus par hasard. Je n'en attendais donc pas grand chose, mais c'est dommage de l'avoir utilisé pour si peu.
Malgré tout, les CGI sont toujours aussi bonnes. Le montage est un peu étrange, mais cela n'est pas dérangeant. Quant au casting, il reste efficace et à la hauteur.
En bref, un épisode spécial pas mauvais, seulement inutile.
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Confrontation dynamique et amusante entre deux époques
Avec l'adaptation chinoise qui arrive prochainement, j'ai eu envie de revoir ce drama qui m'avait tant emballé quelques années plus tôt. Un second visionnage tout aussi amusant !C'est un drama simple, mais riche qui jongle entre histoire, comédie et romance. La confrontation entre deux époques apporte du dynamisme tant dans la façon dont le scénario se joue que l'interaction entre les personnages. En deux heures, Kim Ji Hyun délivre une belle histoire simplifiée avec une touche d'Histoire (notamment les débuts du hangeul) sans pour autant négliger sa comédie et sa romance qui progressent en rythme.
L'ensemble de la distribution est brillante. Yoon Doo Joon en tant que roi est un mélange d'amusement et de convictions. Kim Seul Gi dépeint une adolescente flemmarde, mais débrouillarde, parfois un peu bête et attachante, sans jamais tomber dans le cliché. Difficile de ne pas mentionner l'un de mes acteurs préférés, Go Gyu Pil, un habitué des seconds rôles qui, pourtant, apporte toujours du corps à ses personnages. Je pense également qu'il s'agit d'un des meilleurs rôles de Ahn Hyo Seop. En soit, les personnages sont excellents avec quelques enjeux ici et là, mais sans tomber dans les stéréotypes d'aujourd'hui.
En fait, ce qui est formidable avec Splash Splash LOVE, c'est la façon dont l'histoire n'a besoin que de deux heures. Aujourd'hui, les drames (historiques ou non) sont longs (parfois lents) avec de nombreuses scènes inutiles ou des intrigues usées et clichées. Des dramas qui sont difficiles à terminer ou avec lesquels on doit jouer de l'avance rapide. Pourtant, la réalisatrice démontrait déjà en 2015 qu'une histoire de 02 épisodes peut être toute aussi complète qu'une histoire de 16 ou 20 épisodes. Ce qui en fait un drame agréable à (re)voir.
Bref, Splash Splash LOVE est un sageuk qui mêle comédie, romance et Histoire. Avec un casting brillant, l'histoire garde son rythme et démontre que le chemin le plus court est parfois le meilleur pour raconter son histoire.
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