Detalhes

  • Última vez online: 13 minutos atrás
  • Gênero: Feminino
  • Localização: France
  • Contribution Points: 1,420 LV7
  • Papéis:
  • Data de Admissão: fevereiro 7, 2021
Till the End of the Moon chinese drama review
Completados
Till the End of the Moon
1 pessoas acharam esta resenha útil
by Link
Set 14, 2024
40 of 40 episódios vistos
Completados
No geral 8.5
História 7.5
Atuação/Elenco 9.0
Musical 8.0
Voltar a ver 8.5
Esta resenha pode conter spoilers

Je prête allégeance au seigneur démon de Luo Yun Xi...

Visuellement spectaculaire, Till the End of the Moon s’ouvre sur le seigneur démon plongeant le monde dans le chaos. D’un commun accord, Li Su Su est envoyée cinq cents ans en arrière afin d’empêcher son éveil. Désormais, dans la peau de Ye Xi Wu, le rythme ralentit et met en place ses personnages et son histoire.

À mes yeux, Luo Yun Xi en tant que Tantai Jin vole au-dessus de l’ensemble de la distribution. Il est la parfaite incarnation du seigneur démon, un personnage plus complexe qu’il n’y paraît. De sa posture impériale, à sa gestuelle élégante, de son regard sombre et maléfique jusqu’à son sourire menaçant. Tout en lui hurle le mal de la façon la plus fascinante qui soit. Derrière ce visage démoniaque, se cache aussi un arc où l’homme est blessé. Le mortel traité comme un chien qui hurle en silence, faute de mieux.

Ensuite, Bai Lu en tant que Li Su Su et Ye Xi Wu. C’était intéressant de voir les nuances de ses personnages. De Li Su Su, la cultivatrice idéaliste, et Ye Xi Wu, la mortelle courageuse. L’ensemble de ses personnages étaient reconnaissables. Cependant, je regrette qu’en tant que Li Su Su, elle n’ait pas montré davantage d’expressions faciales. De plus quant au personnage qui tourne en rond dans un cycle de confiance et de non confiance. Bai Lu est incroyable, mais son personnage de Li Su Su n’est pas complet.

Il était aussi plaisant de retrouver Deng Wei (Xiao Lin), ainsi que Chen Du Ling (Ye Bing Chang). En revanche, il est regrettable d’avoir sacrifié l’un des plus attrayants couples secondaires, Pian Ran (Sun Zhen Ni) et Ye Qing Yu (Geng Ye Ting). Leur histoire d’amour était passionnante, mais pour une raison quelconque, les scénaristes l’ont massacrée. Et c’est une des tâches de ce xianxia, l’écriture.

L’œuvre originale est sûrement bonne, mais son adaptation manque de finesse, tant dans les intrigues que dans les personnages. L’histoire se découpe en différents arcs et chacun possède sa ligne temporelle. C’est un drama avec beaucoup d’intrigues et de détails. Cela vient renforcer l’univers, mais aussi noyer le téléspectateur sous une tonne d’informations. Si chaque élément possède une explication, parfois cela pousse les personnages à être stupides dans le seul but d’arranger le fil de l’histoire.

Tous les personnages conservent leur mémoire tout au long de l’histoire. Cela permet de changer la dynamique habituelle des tribulations comme dans Ten Miles of Peach Blossoms ou du thé de l’oubli de Miss the Dragon. Personnellement, j’ai aimé l’idée de ne pas sceller le seigneur démon dans une abysse, mais de remonter dans le passé pour empêcher son réveil. J’ai décidé de le regarder bien après sa diffusion, et j’ai eu raison. Je n’ai pas cessé de m’en nourrir comme avec My Journey to You ou The Spirealm. En plus de cela, c’était utile parce que je n’avais pas oublié certains éléments des épisodes précédents, contrairement à un visionnage au rythme de la diffusion.

Même s’il s’agit d’une production au budget conséquent, certains maquillages étaient mal réalisés. Quand les perruques n’étaient tout simplement pas une insulte aux acteurs et aux téléspectateurs. Avec un tel budget, il est décevant de voir un manque de soin sur ces points. Pour être honnête, lorsqu’on regarde TTEOTM dans son ensemble, 40 épisodes semblent peu compte tenu de la richesse et de la complexité de l’histoire. Les intrigues, les sous intrigues, les personnages principaux, les secondaires récurrents et ceux dans les différents arcs. Tout est condensé, cela donnant l’impression de manquer de souffle, car des sacrifices sont faits pour tenir en 40 épisodes d’environ 50 minutes chacun.

« Je suis responsable des péchés. Les dieux sont la lumière de ce monde, et j’en suis l’ombre. J’ai été seul dans le Royaume des démons pendant je ne sais combien de temps. Un jour, j’ai compris quelque chose. Il y a des péchés dans ce monde parce qu’il y a trop de douleur et de bonheur, la famine et la satiété, le chaos et l’ordre. Tous ceux-ci naissent les uns des autres. C’est comme ça depuis la nuit des temps. Si tel est le cas, la douleur ne sera pas éliminée. Pourquoi ne puis-je pas aller dans l’autre sens et me débarrasser de la pureté et de la lumière de ce monde ? »
– Seigneur démon

En bref, Till the End of the Moon possède une intrigue captivante, malgré une écriture qui ne lui rend pas justice. Il serait dommage de ne pas s’y attarder, ne serait-ce que pour les personnages solides et ses CGI d’une bonne qualité pour la plupart. Bien qu’il ait des faiblesses diverses, cela reste l’un des meilleurs drames de 2023.
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