Drôle et relevé : un drama qui avance à 100 à l'heure!
.....Ce n'était pas gagné d'avance. Mis à part "descendants of the sun" qui m'avait obligé, oui, oui, obligé de re-visionner encore et encore les passage où apparaissait Song Joong Gi, cela faisait belle lurette que je n’avais pas autant apprécié une série d'action. Mais un drama impliquant des soldats? comme dit plus haut, seul "Descendants of the sun" avait soulevé mon intérêt au niveau 3* (la question se poserait si Song Joong Gi n'avait pas joué dans ce drama...). J'ai pourtant grandi avec "La grande évasion" et "Sous le pont de la rivière Kwai". Ce souffle épique et d'aventure que ces soldats, pétris de bravoure et de folie, ont su me transmettre, je ne l'ai plus souvent retrouvé.
Ni avec "Stalingrad" ou " Private soldat Ryan".
Ni avec "Dunkerque", et surtout pas "Pearl Harbor".
Alors, pour être honnête, ces films n'ont surement pas eu le temps de développer une intrigue mêlée d'action, de bravoure et de dialogue savoureuse. Mais je mentirais. Après tout, j'ai adoré "Northern Limit Line" , "The Battle of Jangsari " ou encore " The Long Way Home".
C'est donc sur cette idée que je me suis lancée sur celui-ci. Après les quelques critiques glanées de-ci, de-là, c'était vendu.
45 épisodes après, Chéri, fils et neveu de militaire, a validé avec enthousiasme "Glory of Special Forces", ce qui est pour moi un gage d'une qualité surprenante.
Le scénario : Sans casser 3 pattes à un canard, l'histoire est plutôt bien ficelée. Nous emmenant à travers le parcours d'un soldat chinois dont le génie n'a d'égale que son arrogance, nous vivons à travers ses déboires ce que l'armée chinoise se veut être : forte mais égale, stricte mais sincère, invincible mais emphatique (dans l'idéal).
Ma grande hésitation au départ était donc cette vision que l'armée chinoise aller véhiculer. Nous avons tous plus ou moins déjà vu des films, des séries avec une vision plus ou moins chauvine et patriotique. Vous savez ces histoires qui glorifient un pays, une armée au détriment des autres. Une propagande déguisée mais que l’on sent venir avec ses gros sabots.
La surprise a été non seulement agréable mais inattendue. Ici, bien que l'emphase soit tout de même mise sur les qualités de l'armée chinoise, l'écueil redouté du chauvinisme (pas du patriotisme, mais après tout, il n’y a pas de mal à l’être) a été évité. Ne craignez donc pas ces relents de propagande que l'on pourrait vous susurrer.
L'intrigue est avant tout le chemin parcouru par Yan Po Yu à travers l'armée. Du jeune homme arrogant et imbu de lui même, nous grandissons avec lui et le voyons souffrir, se remettre en question, affronter ses peurs, murir et enfin devenir un soldat dont l'exemple en sera bien évidemment glorifié. Alors oui, on nous souffle discrètement la conduite idéal d'un soldat chinois. Cela peut faire ricaner, mais au final n'est-ce pas sympa de voir l'insouciance et l'arrogance de la jeunesse tempérer ses ardeur, apprendre de ses erreurs?
L’action : L’épisode d’ouverture donne le ton! Une action minutieusement orchestrée et superbement interprétée. J’ai été époustouflée par les gestes « réalistes » des soldats (bien que je ne sois, et de loin, une spécialiste de l’armée), de la rapidité de leur exécution ainsi que de la parfaite maîtrise de leur corps. Il n’y a pas à se leurrer, les acteurs ici n’ont pas chômé. Nous faire croire à de réels soldats, pari tenu! J’ai d’ailleurs ouï dire que ceux qui s’y connaissaient ont eu la sincérité de reconnaitre un certain réalisme de l’armée (chinoise); si ce n’est pas d’une perfection documentarisée, cela s’en rapproche pourtant fortement.
L’action est donc ici rondement menée de main de maître donnant au spectateur son lot d’adrénaline sans pour autant piétiner sur l’humain et les émotions….
…..oui car, c’est bien joli de l’action, mais tout seul, cela reviendrait à sauter le plat de résistance et de se contenter du dessert.
Beaucoup d’humour….les répliques sont drôles et sensées. Que cela soit les réparties du leader du kitchen squad (oui, je trouve que cela sonne mieux que l’unité de cuistot, d’où l’anglais que je garde ici) ou des dialogues savoureux entre les frères d’arme de l’unité d’élite, voire des unités concurrentes, tout est ici dosé pour nous faire rire, sans jamais tomber dans l’humour facile et usé. Ah que de fou rire lors de la compétition entre l’armée classique et les « Cheetah », un exemple parmi tant d’autre. Vous rirez, j’en suis persuadée.
Beaucoup d’émotion….Les relations entre ces soldats sont touchantes, passant de l’indifférence à la fraternité la plus sincère. Nous connaissons tous ce genre de ficelle, vu et revu dans des dramas ou des mangas, ces liens qui commencent mal et qui petit à petit se lient à la force des épreuves, des rires, des larmes. Vous savez cette force qui unit tout un groupe à la vie, à la mort. Oui, cliché me direz-vous. Mais encore une fois, si bien écrite, si bien interprétée qu’on s’adonne avec joie aux applaudissements amplement mérités. Je vais regretter pendant longtemps les « Cheetah » qui ont su m’apporter un sacré rayon de soleil dans un monde bien gris.
Les personnages/acteurs : J’avoue. Je ne suis pas une grande fan de Yang Yang bien qu’ayant adoré « King’s avatar » ou « Love 020 », je ne me suis pas non plus jetée comme une affamée sur ses autres oeuvres. Je ne vais pas le nier. Sa prestation ici est très bonne, son jeu s’est beaucoup amélioré et nous n’avons aucun mal à nous immerger dans son monde. Je pense que c'est plutôt le type de personnage qui m'a bien moins scotché. Question de goût personnel. L’arrogance dont faisait preuve Yan Po Yue avait un peu le don de m’irriter. Juste un peu. Mais ce petit peu a un petit peu gâché l’affection que j’aurais pu avoir pour ce personnage. Il reste malgré tout que Yan Po Yue mûrit, lentement certes (ce qui est assez frustrant parfois) afin de devenir (ENFIN!) un homme réfléchit prenant en compte le paramètre humain et les dommages collatéraux. Et il faut avouer que les compétences de Yan Po Yue, si cela ne nous le fait pas aimer, avait le don de rendre les actions du drama excitantes. J’ai adoré le voir donner une raclée quand il fallait, démontrer à ses opposants l’étendu de sa force et de son intelligence.
C’est plutôt rare, mais ma préférence est allée aux personnages secondaires. Ma préférée? Gu Xiao Xiao… Des femmes fortes et bad ass, c’est la mode. Le politiquement correct et l’égalité des sexes ont vu émerger cette génération de femme indépendante et dont les compétences seraient égales à l’homme. Alors au risque de m’attirer les foudres des bien pensants, cela avait plutôt le don de me faire fuir. J’aime l’équilibre, et pas l’équilibre qui est à la sauce tambouille : l’homme et la femme savent faire aussi bien l’un que l’autre. Je préfère l’équilibre du jour et de la nuit. L’un apporte à l’autre ce qu’il n’a pas. Et ici, Gu Xiao Xiao est cette femme forte que j’adore sans demi mesure! Tout comme Shi Yi dans « One and Only » ou alors ma préférée Niao Niao dans « Love Like The Galaxy », la femme apporte cet équilibre non pas en surpassant l’homme mais en le complétant, ou que l’homme complète (peu importe qui complète qui d’ailleurs).
Alors oui Xiao Xiao est LA sniper du drama (ce sont presque essentiellement des femmes dans cette catégorie dans ce drama), mais bien qu’étant la douée du groupe, la génie de la gâchette, j’ai adoré cette version de la femme : Forte mais cachant une énorme faiblesse, une énorme douleur, non pas pour se surpasser sur l’autre ou pour devenir la meilleure. Cette souffrance Xiao Xiao nous la fait partager et nous fait donc comprendre; c’est par amour de l’autre, par refus de voir encore et encore des êtres chers prendre ce risque, ce sacrifice qu’elle n’accepte plus. La dimension est donc différente. Il faut comprendre que chaque personnage a sa part de souffrance, d’épreuves qui nous les rendent attachants, plus près de nous.
Par ailleurs, Xiao Xiao permet cette touche de féminisme dans cet univers masculin où elle apporte une oreille compatissante. A noter que pas une seule fois, dans cet univers de testostérone, la femme n’a été humiliée ou rabaissée. Taquinée parfois. Mais pas une seule blague graveleuse ou malsaine (et il faut reconnaitre que c’est tellement différent de ce que j’ai pu voir auparavant…), les clichés de la femme venant d’ailleurs d’une autre femme, ce qui est assez ironique.
Je repense à Xiao Xiao lorsqu’elle montre ses talents de tir pour la première fois : bien que sceptique, les soldats n’ont pas hésité à l’acclamer, reconnaissant sans aucune arrière pensée ses compétences. Elle sera à chaque fois reconnu par ses pairs. Sans avoir à le prouver encore et encore. N’est ce pas ce que nous recherchons toutes? En tout cas, moi oui. Et puis, il faut avouer que les femmes ont la part belle dans ce drama. Alors ne boudons pas notre plaisir.
Xiao Xiao n’est pas la seule à m’avoir donné des étoiles au fond de mon salon : Jun Jie, l’ami fidèle et indéfectible, Le drôle et enfantin Xio Tian, les émouvants Bai Long et Cao Ben, le stricte mais ô combien humain Li Xiang, Yu Kong ou encore l’intriguant Xaio Fei…Toute une flopée de personnages hauts en couleur, fondamentalement loyaux et sincère, interprétés avec un sans faute par des acteurs qui ont su rendre vivants leur personnage, nous les rendants bien souvent attachants un peu comme des amis qu’on aurait du mal à quitter…
C’est donc un drama qui a une réalisation plus qu’honorable, mêlant habilement une action musclée à de l’humour frais et léger sans pour autant oublier la dimension émotionnelle que certains personnages dégagent. Le thème de l’armée et plus spécialement d’une unité d’élite n’est pas baveux de patriotisme, mais plutôt axé sur les aspirations de chacun et le dépassement de soi. C'est donc sans une once d'hésitation que je vous le conseille. Ne serait-ce que pour rire.
Ni avec "Stalingrad" ou " Private soldat Ryan".
Ni avec "Dunkerque", et surtout pas "Pearl Harbor".
Alors, pour être honnête, ces films n'ont surement pas eu le temps de développer une intrigue mêlée d'action, de bravoure et de dialogue savoureuse. Mais je mentirais. Après tout, j'ai adoré "Northern Limit Line" , "The Battle of Jangsari " ou encore " The Long Way Home".
C'est donc sur cette idée que je me suis lancée sur celui-ci. Après les quelques critiques glanées de-ci, de-là, c'était vendu.
45 épisodes après, Chéri, fils et neveu de militaire, a validé avec enthousiasme "Glory of Special Forces", ce qui est pour moi un gage d'une qualité surprenante.
Le scénario : Sans casser 3 pattes à un canard, l'histoire est plutôt bien ficelée. Nous emmenant à travers le parcours d'un soldat chinois dont le génie n'a d'égale que son arrogance, nous vivons à travers ses déboires ce que l'armée chinoise se veut être : forte mais égale, stricte mais sincère, invincible mais emphatique (dans l'idéal).
Ma grande hésitation au départ était donc cette vision que l'armée chinoise aller véhiculer. Nous avons tous plus ou moins déjà vu des films, des séries avec une vision plus ou moins chauvine et patriotique. Vous savez ces histoires qui glorifient un pays, une armée au détriment des autres. Une propagande déguisée mais que l’on sent venir avec ses gros sabots.
La surprise a été non seulement agréable mais inattendue. Ici, bien que l'emphase soit tout de même mise sur les qualités de l'armée chinoise, l'écueil redouté du chauvinisme (pas du patriotisme, mais après tout, il n’y a pas de mal à l’être) a été évité. Ne craignez donc pas ces relents de propagande que l'on pourrait vous susurrer.
L'intrigue est avant tout le chemin parcouru par Yan Po Yu à travers l'armée. Du jeune homme arrogant et imbu de lui même, nous grandissons avec lui et le voyons souffrir, se remettre en question, affronter ses peurs, murir et enfin devenir un soldat dont l'exemple en sera bien évidemment glorifié. Alors oui, on nous souffle discrètement la conduite idéal d'un soldat chinois. Cela peut faire ricaner, mais au final n'est-ce pas sympa de voir l'insouciance et l'arrogance de la jeunesse tempérer ses ardeur, apprendre de ses erreurs?
L’action : L’épisode d’ouverture donne le ton! Une action minutieusement orchestrée et superbement interprétée. J’ai été époustouflée par les gestes « réalistes » des soldats (bien que je ne sois, et de loin, une spécialiste de l’armée), de la rapidité de leur exécution ainsi que de la parfaite maîtrise de leur corps. Il n’y a pas à se leurrer, les acteurs ici n’ont pas chômé. Nous faire croire à de réels soldats, pari tenu! J’ai d’ailleurs ouï dire que ceux qui s’y connaissaient ont eu la sincérité de reconnaitre un certain réalisme de l’armée (chinoise); si ce n’est pas d’une perfection documentarisée, cela s’en rapproche pourtant fortement.
L’action est donc ici rondement menée de main de maître donnant au spectateur son lot d’adrénaline sans pour autant piétiner sur l’humain et les émotions….
…..oui car, c’est bien joli de l’action, mais tout seul, cela reviendrait à sauter le plat de résistance et de se contenter du dessert.
Beaucoup d’humour….les répliques sont drôles et sensées. Que cela soit les réparties du leader du kitchen squad (oui, je trouve que cela sonne mieux que l’unité de cuistot, d’où l’anglais que je garde ici) ou des dialogues savoureux entre les frères d’arme de l’unité d’élite, voire des unités concurrentes, tout est ici dosé pour nous faire rire, sans jamais tomber dans l’humour facile et usé. Ah que de fou rire lors de la compétition entre l’armée classique et les « Cheetah », un exemple parmi tant d’autre. Vous rirez, j’en suis persuadée.
Beaucoup d’émotion….Les relations entre ces soldats sont touchantes, passant de l’indifférence à la fraternité la plus sincère. Nous connaissons tous ce genre de ficelle, vu et revu dans des dramas ou des mangas, ces liens qui commencent mal et qui petit à petit se lient à la force des épreuves, des rires, des larmes. Vous savez cette force qui unit tout un groupe à la vie, à la mort. Oui, cliché me direz-vous. Mais encore une fois, si bien écrite, si bien interprétée qu’on s’adonne avec joie aux applaudissements amplement mérités. Je vais regretter pendant longtemps les « Cheetah » qui ont su m’apporter un sacré rayon de soleil dans un monde bien gris.
Les personnages/acteurs : J’avoue. Je ne suis pas une grande fan de Yang Yang bien qu’ayant adoré « King’s avatar » ou « Love 020 », je ne me suis pas non plus jetée comme une affamée sur ses autres oeuvres. Je ne vais pas le nier. Sa prestation ici est très bonne, son jeu s’est beaucoup amélioré et nous n’avons aucun mal à nous immerger dans son monde. Je pense que c'est plutôt le type de personnage qui m'a bien moins scotché. Question de goût personnel. L’arrogance dont faisait preuve Yan Po Yue avait un peu le don de m’irriter. Juste un peu. Mais ce petit peu a un petit peu gâché l’affection que j’aurais pu avoir pour ce personnage. Il reste malgré tout que Yan Po Yue mûrit, lentement certes (ce qui est assez frustrant parfois) afin de devenir (ENFIN!) un homme réfléchit prenant en compte le paramètre humain et les dommages collatéraux. Et il faut avouer que les compétences de Yan Po Yue, si cela ne nous le fait pas aimer, avait le don de rendre les actions du drama excitantes. J’ai adoré le voir donner une raclée quand il fallait, démontrer à ses opposants l’étendu de sa force et de son intelligence.
C’est plutôt rare, mais ma préférence est allée aux personnages secondaires. Ma préférée? Gu Xiao Xiao… Des femmes fortes et bad ass, c’est la mode. Le politiquement correct et l’égalité des sexes ont vu émerger cette génération de femme indépendante et dont les compétences seraient égales à l’homme. Alors au risque de m’attirer les foudres des bien pensants, cela avait plutôt le don de me faire fuir. J’aime l’équilibre, et pas l’équilibre qui est à la sauce tambouille : l’homme et la femme savent faire aussi bien l’un que l’autre. Je préfère l’équilibre du jour et de la nuit. L’un apporte à l’autre ce qu’il n’a pas. Et ici, Gu Xiao Xiao est cette femme forte que j’adore sans demi mesure! Tout comme Shi Yi dans « One and Only » ou alors ma préférée Niao Niao dans « Love Like The Galaxy », la femme apporte cet équilibre non pas en surpassant l’homme mais en le complétant, ou que l’homme complète (peu importe qui complète qui d’ailleurs).
Alors oui Xiao Xiao est LA sniper du drama (ce sont presque essentiellement des femmes dans cette catégorie dans ce drama), mais bien qu’étant la douée du groupe, la génie de la gâchette, j’ai adoré cette version de la femme : Forte mais cachant une énorme faiblesse, une énorme douleur, non pas pour se surpasser sur l’autre ou pour devenir la meilleure. Cette souffrance Xiao Xiao nous la fait partager et nous fait donc comprendre; c’est par amour de l’autre, par refus de voir encore et encore des êtres chers prendre ce risque, ce sacrifice qu’elle n’accepte plus. La dimension est donc différente. Il faut comprendre que chaque personnage a sa part de souffrance, d’épreuves qui nous les rendent attachants, plus près de nous.
Par ailleurs, Xiao Xiao permet cette touche de féminisme dans cet univers masculin où elle apporte une oreille compatissante. A noter que pas une seule fois, dans cet univers de testostérone, la femme n’a été humiliée ou rabaissée. Taquinée parfois. Mais pas une seule blague graveleuse ou malsaine (et il faut reconnaitre que c’est tellement différent de ce que j’ai pu voir auparavant…), les clichés de la femme venant d’ailleurs d’une autre femme, ce qui est assez ironique.
Je repense à Xiao Xiao lorsqu’elle montre ses talents de tir pour la première fois : bien que sceptique, les soldats n’ont pas hésité à l’acclamer, reconnaissant sans aucune arrière pensée ses compétences. Elle sera à chaque fois reconnu par ses pairs. Sans avoir à le prouver encore et encore. N’est ce pas ce que nous recherchons toutes? En tout cas, moi oui. Et puis, il faut avouer que les femmes ont la part belle dans ce drama. Alors ne boudons pas notre plaisir.
Xiao Xiao n’est pas la seule à m’avoir donné des étoiles au fond de mon salon : Jun Jie, l’ami fidèle et indéfectible, Le drôle et enfantin Xio Tian, les émouvants Bai Long et Cao Ben, le stricte mais ô combien humain Li Xiang, Yu Kong ou encore l’intriguant Xaio Fei…Toute une flopée de personnages hauts en couleur, fondamentalement loyaux et sincère, interprétés avec un sans faute par des acteurs qui ont su rendre vivants leur personnage, nous les rendants bien souvent attachants un peu comme des amis qu’on aurait du mal à quitter…
C’est donc un drama qui a une réalisation plus qu’honorable, mêlant habilement une action musclée à de l’humour frais et léger sans pour autant oublier la dimension émotionnelle que certains personnages dégagent. Le thème de l’armée et plus spécialement d’une unité d’élite n’est pas baveux de patriotisme, mais plutôt axé sur les aspirations de chacun et le dépassement de soi. C'est donc sans une once d'hésitation que je vous le conseille. Ne serait-ce que pour rire.
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