My Journey to Jiuchen...
Son atmosphère mystérieuse et son élégante noirceur m'ont convaincu à peine quelques minutes après le début du premier épisode.
Yun Wei Shan et Shang Guan Qian sont deux espionnes envoyées par l'organisation Wufeng pour intégrer la résidence Gong. Chacun a une mission et la réussite de cette dernière est une question de vie ou de mort. Cependant, elles n'intègrent pas n'importe quelle résidence, mais celle de la famille Gong. Les ennemis jurés de l'organisation Wufeng. Si quelqu'un découvre leur identité, il ne fait aucun doute de leur sort. De même, si elles reviennent bredouilles, Wufeng s'occupera d'elles. D'ailleurs, Yu Wei Shan le dit elle-même, mourir de la main des Gong sera moins douloureux.
Le fait qu'elles soient des espionnes n'est pas qu'un détail dans l'histoire, au contraire ! C'est un arc entier qui se développe sur toute la durée du drame. Pour moi, la meilleure façon de résumer ces deux personnages est dans l'expression : l'ennemi(e) de mon ennemi(e) est mon ami(e).
Ensuite, les membres de la famille Gong et les secrets qu'ils conservent. Gong Zi Yu, qui est réputé pour aimer la bonne compagnie des femmes, et qui ne s'implique pas assez dans les affaires familiales. C'est un personnage parfois naïf, mais d'une grande humilité qui fait souvent passer le bien-être humain avant son statut.
Gong Shang Jue qui est un brillant combattant, intelligent et doté de capacités martiales stupéfiantes. Cependant, il est facile de voir qu'il ne fait confiance qu'à son frère adoptif, Gong Yuan Zhi. Et c'est réciproque. Ce dernier maîtrise l'art des poisons et des armes cachées. Ensemble, leur duo est épique, jouant toujours sur la corde émotionnelle. Des larmes ont coulé, oui.
Dans la famille Gong, on compte aussi une seule femme, Gong Zi Shang qui nourrit une obsession pour Jin Fan, le garde personnel de Gong Zi Yu. Elle est stupidement amusante - tout comme Jin Fan qui est un homme fidèle à ses principes et Gong Zi Yu.
En soit, les personnages sont tous excellents (même si l'antagoniste principal est révélé trop tard dans l'histoire, tout comme ses motivations). Si vous enlevez un seul personnage des Gong, une des deux espionnes ou un des Maîtres, l'histoire s'effondre, c'est évident. Avec un tel investissement dans l'histoire et les personnages, chaque fois que l'un d'eux est en danger, cela devient un combat interne. J'avais l'impression de me faire malmener, tandis qu'on me tordait de l'intérieur. En y réfléchissant deux minutes, je pense que c'est le wuxia m'ayant le plus touché, émotionnellement.
Même si le drame est étiqueté comme une romance, elle n'occupe pas la première place. Son arc est joliment distillé sur toute la durée du drame, sans être centrale. Encore une fois, ça fonctionne grâce à la façon dont elle sert l'intrigue avec intelligence. Le rythme est un peu lent, parfois les scènes sont longues pour, même si les échanges deviennent un jeu. Malheureusement, la traduction nous fait perdre une partie de leur sens, mais on y peut rien.
Le final est intéressant. Il est une demi satisfaction pour moi. Cependant, il semble être pensé pour une suite, donc ! Ce n'est pas une fin poubelle ou une fin clichée qui sort d'un chapeau magique. C'est cohérent. Lorsque contrariété et cohérence se côtoient.
Pour finir, difficile de ne pas parler de la mise en scène de Guo Jing Ming (également scénariste). Il rend honneur à l'ensemble de la production : l'histoire, les décors, les costumes, les scènes de combat (qui, à mes yeux, partie des meilleures dans un wuxia) et surtout les personnages. C'est magnifique, tout simplement !
En bref, malgré un rythme lent (qui s'accélère dans les derniers épisodes) et un final qui n'est pas pleinement satisfaisant, My Journey to You est une histoire captivante, menée par des personnages fascinants et une cinématographie impressionnante.
Yun Wei Shan et Shang Guan Qian sont deux espionnes envoyées par l'organisation Wufeng pour intégrer la résidence Gong. Chacun a une mission et la réussite de cette dernière est une question de vie ou de mort. Cependant, elles n'intègrent pas n'importe quelle résidence, mais celle de la famille Gong. Les ennemis jurés de l'organisation Wufeng. Si quelqu'un découvre leur identité, il ne fait aucun doute de leur sort. De même, si elles reviennent bredouilles, Wufeng s'occupera d'elles. D'ailleurs, Yu Wei Shan le dit elle-même, mourir de la main des Gong sera moins douloureux.
Le fait qu'elles soient des espionnes n'est pas qu'un détail dans l'histoire, au contraire ! C'est un arc entier qui se développe sur toute la durée du drame. Pour moi, la meilleure façon de résumer ces deux personnages est dans l'expression : l'ennemi(e) de mon ennemi(e) est mon ami(e).
Ensuite, les membres de la famille Gong et les secrets qu'ils conservent. Gong Zi Yu, qui est réputé pour aimer la bonne compagnie des femmes, et qui ne s'implique pas assez dans les affaires familiales. C'est un personnage parfois naïf, mais d'une grande humilité qui fait souvent passer le bien-être humain avant son statut.
Gong Shang Jue qui est un brillant combattant, intelligent et doté de capacités martiales stupéfiantes. Cependant, il est facile de voir qu'il ne fait confiance qu'à son frère adoptif, Gong Yuan Zhi. Et c'est réciproque. Ce dernier maîtrise l'art des poisons et des armes cachées. Ensemble, leur duo est épique, jouant toujours sur la corde émotionnelle. Des larmes ont coulé, oui.
Dans la famille Gong, on compte aussi une seule femme, Gong Zi Shang qui nourrit une obsession pour Jin Fan, le garde personnel de Gong Zi Yu. Elle est stupidement amusante - tout comme Jin Fan qui est un homme fidèle à ses principes et Gong Zi Yu.
En soit, les personnages sont tous excellents (même si l'antagoniste principal est révélé trop tard dans l'histoire, tout comme ses motivations). Si vous enlevez un seul personnage des Gong, une des deux espionnes ou un des Maîtres, l'histoire s'effondre, c'est évident. Avec un tel investissement dans l'histoire et les personnages, chaque fois que l'un d'eux est en danger, cela devient un combat interne. J'avais l'impression de me faire malmener, tandis qu'on me tordait de l'intérieur. En y réfléchissant deux minutes, je pense que c'est le wuxia m'ayant le plus touché, émotionnellement.
Même si le drame est étiqueté comme une romance, elle n'occupe pas la première place. Son arc est joliment distillé sur toute la durée du drame, sans être centrale. Encore une fois, ça fonctionne grâce à la façon dont elle sert l'intrigue avec intelligence. Le rythme est un peu lent, parfois les scènes sont longues pour, même si les échanges deviennent un jeu. Malheureusement, la traduction nous fait perdre une partie de leur sens, mais on y peut rien.
Le final est intéressant. Il est une demi satisfaction pour moi. Cependant, il semble être pensé pour une suite, donc ! Ce n'est pas une fin poubelle ou une fin clichée qui sort d'un chapeau magique. C'est cohérent. Lorsque contrariété et cohérence se côtoient.
Pour finir, difficile de ne pas parler de la mise en scène de Guo Jing Ming (également scénariste). Il rend honneur à l'ensemble de la production : l'histoire, les décors, les costumes, les scènes de combat (qui, à mes yeux, partie des meilleures dans un wuxia) et surtout les personnages. C'est magnifique, tout simplement !
En bref, malgré un rythme lent (qui s'accélère dans les derniers épisodes) et un final qui n'est pas pleinement satisfaisant, My Journey to You est une histoire captivante, menée par des personnages fascinants et une cinématographie impressionnante.
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