Detalhes

  • Última vez online: 12 horas atrás
  • Gênero: Masculino
  • Localização: France
  • Contribution Points: 0 LV0
  • Papéis:
  • Data de Admissão: agosto 15, 2020
Em andamento 6/8
Shiroi Dakuryu
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Out 10, 2021
6 of 8 episódios vistos
Em andamento 0
No geral 8.0
História 8.0
Acting/Cast 9.5
Musical 7.5
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Un Maelström de sentiments

La blouse blanche a souvent été mise à l'honneur dans notre monde devenu si petit, depuis deux ans. Mais selon l'ambiance du moment, on a tendance à cracher sur nos scientifiques ou à les porter aux nues et parfois pour les mêmes raisons. Ses fameux vaccins qu'on attendait comme le messie, arrivés, soit disant trop vite, fournis par des laboratoires que l'on soupçonne immédiatement des pires intentions, formaté que l'on est par des réseaux sociaux auxquels on est prêt à faire plus confiance qu'à nos chercheurs. Ses fameux vaccins, donc, voilà qu'on s'en méfie, comme la peste, le choléra ou l'eau saumâtre d'une rivière après la tempête.

Une rivière tourbillonnante et remplie de déchets, comme ses pensés qui hantent Ito Atsushi au fur et à mesure de son ascension au seing d'un laboratoire pharmaceutique. Ce drama n'est clairement pas fait pour redorer le blason des Bigs Pharmas, mais donne une lueur d'espoir quant à l'humanité de la plupart de nos chercheurs, qui œuvrent dans l'ombre pour le bien de tous et aussi, un peu, pour leur propre gloire. Notre héros recherche la reconnaissance de ses paires, mais surtout de son amie d'enfance Sasaki Nozomi, dont il est secrètement amoureux depuis toujours. On se rapproche dès le 1er épisode d'une histoire classique de triangle amoureux. Deux copains, opposés de caractère, convoitent la même bonne copine et n'osent pas avouer leurs sentiments. Le temps passe, les deux deviennent chercheurs et rivaux dans le travail. La bonne copine devient journaliste et un peu fouille merde, il faut bien le dire.

La suite est évidente et c'est le point de départ d'un "fuis-moi, je te suis... , suis-moi je te fuis" des plus classiques, certes, mais efficace, avec des imbrications familiales tentaculaires. Un Dallas sur fond d'innovation pharmaceutique porté par des acteurs on ne peut plus crédibles dans leur rôle. J'adore d'ailleurs l'ambiance créée par la famille du PDG de la big pharma. On s'y croit tellement, qu'on a l'impression de dîner avec eux. Le ton est juste, même si on aimerait tellement faire ouvrir les yeux de chaque personnage sur les sentiments des autres. Parce que, bon sang, nous, on les voit les appels du pied et ça devient vite lourd qu'aucun protagoniste ne remarquent ceux dont ils sont destinataires.

Les hommes d'affaires sont pourris comme il faut. La misère des victimes est palpable et l'empathie qu'elle fait naître est à la hauteur de la détestation de ses dirigeants d'entreprises ou d'universités. J'ai même de la sympathie pour la fille du patron qui brule d'amour pour notre chercheur aveugle, alors que cette petite fille riche devrait nous inspirer du mépris, nous gents des bas-fonds.

Comme toujours dans ce genre d'histoire, au déroulement bien ficelé, personne n'est tout blanc ni tout noir et les personnalités peuvent se revirer rapidement. Révélant ainsi la face la plus obscure de chacun. On est torturé avec le héros, les personnages secondaires et même le grand patron aux dents de requin nous touche par ses doutes (certes, il en a peu) mais ses arguments font mouche. Si bien qu'à la question" existe-t-il vraiment un moyen de rendre le monde meilleur pour tous ?" , les bons sentiments ne suffisent pas pour y répondre. Le remède est loin d'être évident et les scientifiques du monde entier malgré des siècles de recherches n'ont pas encore trouvé la formule magique. Tout juste, le rendent-ils, moins douloureux...
...à grands coups de médocs, bien sûr.

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Hospitalite
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Ago 25, 2021
Completados 0
No geral 7.5
História 7.0
Acting/Cast 9.5
Musical 7.5
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Bienvenue chez moi !

En terme d'hospitalité, on peut dire que la France a pris son temps pour accueillir dignement le (un des ?) premier long métrage de Fukuda Koji. Réalisateur prolifique, qui dépeint souvent les travers de la société japonaise, a mis du temps à convaincre les distributeurs hexagonaux jusqu'à la sortie d'Harmonium en 2016. Et voilà que 10 ans après la sortie japonaise et sa présentation à différents festivals, Hospitalité (歓待 Kantai) peut enfin passer le pas du genkan français. Portons-lui une tasse de thé et discutons ensemble quelques minutes. Mais pas trop, car comme beaucoup d'œuvres (erreurs ?) de jeunesse, une petite honte envahissante nous poussera à s'en débarrasser rapidement.

Un des points positifs, est que 10 ans après, la réalisation n'as pas vraiment vieillie. Fukuda maitrisait déjà les sous-entendus, le cadrage et la direction des acteurs. Son rythme particulier qui fait monter la tension en partant de longues séquences du quotidien était déjà là. Ses bons choix d'acteurs aussi. Avec Kenji Yamauchi en patron complètement à la ramasse et Kumi Hyōdō en sœur exubérante, mais c'est évidement le choix du Bruno Solo nippon (si, si observez bien les deux) qu'est Kanji Furutachi, choix repris pour Harmonium d'ailleurs, qui touche le plus au but. Furutachi est à nouveau excellent dans son rôle de squatteur. Presque 10 ans avant Parasite, Fukuda a su montrer à quel point il est facile de tromper la confiance de personnes vous ouvrant votre porte... ou pas, d'ailleurs. Car jusqu'à la dernière minute, impossible de savoir qu'elle est vraiment le but et la véritable personnalité de Fukuda. Débonnaire et inquiétant dans la même scène parfois.

Seule, la magnifique, et trop discrète sur les écrans, et pour cause, Sugino Kiki capte l'attention du spectateur autant que Fukuda. Mais c'est pour connaitre ses secrets qui, malheureusement, ne seront pas tous révélés. Discrète à l'écran en général vu ses activités de productrice, réalisatrice et écrivain, mais surtout dans ce film, où elle reste en retrait des événements, dans sa pièce à vivre avec vue sur l'atelier. Spectatrice en face de nous, spectateurs, des événements sur lequel elle n'a pas de contrôle... ou elle ne veut pas prendre le contrôle, se retrouvant face à un miroir de sa propre vie. Et c'est là qu'on aurait attendu plus de détails.

Un film qui laisse donc sur sa fin, avec une fin justement qui était pourtant amenée comme il se doit. La montée en puissance était là. Mais un dénouement trop évident, tranche avec la surprise qu'à su injecter Fukuda dans des films comme l'Infirmière. Petite déception, donc... Reste cette peinture de la société nippone, qui ne choquera plus que quelques spectateurs, tant la mondialisation de ses 50 dernières années a su diluer les réflexes protectionnistes des communautés (de quartier, ethnique, nationale, mondiale, ...). La xénophobie est partout et nul part en même temps. Ne parlons même pas de la France, qui se revendique multiculturelle et vote régulièrement à l'extrême droite et cela n'a rien arrangé de subir une pandémie mondiale.


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High-Speed Parahero Gandeen
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Ago 20, 2021
3 of 3 episódios vistos
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No geral 7.0
História 6.5
Acting/Cast 7.5
Musical 8.0
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Roule la jeunesse (oui, j'ai osé !)

Comment aborder la Review de High-Speed Parahero Gandeen ? Bizarre serait le premier mot me venant à l'esprit. Mais j'entends déjà des voix s'élever, formatées par des années de dogme politiquement correct qui s'offusqueront du terme choisi. Comme des autres termes de la suite de cette Review, qui je l'espère amuseront les personnes souffrant d'un handicape qui, ont certainement bien plus d'humour et de second degré, notamment sur eu même que ses tenanciers du bon gout, abreuvés de pétitions Facebook et d'autres notifications Tweeter qui les poussent à la micro-indignation stérile et même dangereuse, tant elle empêche la vraie empathie, voir la réflexion.

Bizarre, le casting l'annonce avant même le pitch. La présence de Koshiba Fuka est la preuve qu'un certain malaise risque de s'installer si on n'est pas préparé. Son seul nom m'a poussé à regarder cette courte série de 3 épisodes qui comme pour ses autres dramas est un gage de sortie de route soit dans le scénario, soit dans le thème abordé ou encore dans le jeu.

Un jeu malheureusement très classique, voir d'un sérieux inhabituel pour Fuka-Chan, qui n'apportera pas grand-chose à la série, mais occupant une activité peu vue dans les dramas, celle d'apprentie coach. Et pas n'importe quel sport. Puisqu'elle jette son dévolu sur la course de vitesse handy-car. Rappelant au passage à quel point l'handy-sport reste confidentiel (je me suis retenu pour ne pas dire méprisé, à zut, je l'ai dit ) en France. Les médias Japonais ont tout fait pour mettre en valeur ses athlètes, depuis 5 ans (animés à la NHK, docus, drama, etc ...) mais un petit virus est passé par là et à quelques jours du début des jeux paralympiques, j'ai peur que l'indifférence gagne encore plus les petits français. En 3 épisodes, on ne fera pas le tour de la relation coach/athlète/handicap. Surtout que le genre de cette série est le Tokusatsu. C'est donc un dérapage dans le scénario auquel on s'attend, mais ...

On a affaire, ici, à un Tokusatsu très classique. Invasion de la terre par des aliens, pouvoir spécial donné à un humain par accident. Famille ou amis mécanos qui soutiennent le héros. Avec renfort de gadgets home-made un peu trop cheap. Ne regardant plus de Tokusatsu depuis longtemps (les années 80 à vrai dire). Je ne sais pas si les FX sont à la hauteur, mais je les trouve plutôt bien faits et le making-off dans le générique est plutôt rafraichissant.

Ce drama est clairement destiné à la jeunesse. Je ne saurais pas donner une limite d'age inférieure et encore moins supérieur. Il évite le pathos et c'est le moins qu'on pouvait lui demander. Le héros à clairement la classe, son costume/véhicule aussi. Le jeu des seconds rôles est surjoué comme il se doit dans ce genre de prod. L'intérêt principal de la série est peut-être dans cette recherche de normalisation, mais il aurait été plus judicieux de créer une team de super héros ou à l'image d'une société diverse, handicapés et non handicapés se battent pour la justice. En évitant bien sûr la personne en fauteuil roulant, faire valoir ou mentor des valides et cantonné à un rôle de cerveau. Ça, c'est déjà vu. Une suite peut-être, car il semblerait que ses 3 épisodes ne sont qu'une introduction à une série plus vaste où alors j'ai rien compris. Surtout que Hayashi Yuichiro semble avoir fait son petit effet en alien aux yeux verts. Ce serait dommage de perdre un Alien de poids.

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Estar com Você
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Mai 8, 2021
10 of 10 episódios vistos
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No geral 8.5
História 8.5
Acting/Cast 8.5
Musical 8.5
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En attendant l'été

Quel intérêt d'exhumer un drama de 2005 alors que des caisses de nouveautés ou de remakes sont déversés chaque saison dans les médias japonais. Tout d'abord, c'est une recommandation de ma femme, grande lectrice des rares novels qui ont l'honneur d'arriver traduites jusqu'à chez nous. Le roman est de Ichikawa Takuji, sorti initialement en 2003, bientôt 20 ans, donc et traduit en 2014, suite au succès rencontré dans son pays. 11 ans d'attente quand même, malgré les mangas, film et dramas paru chez les nippons et ailleurs, avec plus ou moins de succès. Avant d'investir, enfin, dans la mise en avant de l'œuvre dans le pays de Marc Levy. On peut dire qu'on sait prendre notre temps. Pourtant l'histoire est simple, efficace et mainte fois vue ou adaptée dans et par le folklore japonais. Que des garanties de succès.

L'histoire prend comme point de départ, la mort prématurée d'une jeune femme qui revient hanter son mari. Mais c'est une gentille fantôme, en la personne de Mimura Rie, 25 ans à l'époque, qui incarne parfaitement son personnage de maman revenue d'entre les morts pour tenir la promesse faite à son homme et son fils. Pour ceux peu habitués aux dramas des années 2000, ils trouveront la mise en scène assez datée, avec beaucoup de lenteurs et un encrage de notre héroïne dans un rôle de femme au foyer d'un âge pas si lointain puisque d'il y a à peine 20 ans. Attendant patiemment ses deux hommes rentrant du travail ou de l'école, en s'occupant gentillmeent des taches ménagères sans chercher à rentrer plus en contact avec d'autres. Alors oui, elle revient de l'au-delà, le temps de la saison des pluies (juin-juillet, une saison de drama, ils sont forts ses japonais), mais elle a perdu la mémoire. Ne sachant qui sont sa famille, reconnaissant à peine son mari et son fils. Elle doit tout réapprendre, mais de là à dire que c'est les taches ménagères qui vont lui remonter ses souvenirs ...

Mais bon, passé ses points négatifs qui ne l'étaient peut-être pas en 2000 dans les têtes des spectateurs cibles, on a affaire, pour le rester, à un grand drama mélodramatique ou tous les ingrédients sont réunis. Les personnages sont touchants, malgré une exagération de leur fragilité. Narimiya Hiroki en plus d'être beau donne surement envie de s'occuper de lui, tellement il fait peine à voir. Bon bien sûr son personnage tourne au ridicule quand il est incapable de courir après son bien aimé, alors qu'il fait des km chaque jour à vélo dans collines japonaises, en plein cagnard ou sous des torrents d'eau. Les scénaristes auraient dû relire la définition de souffle au cœur.

On a ensuite un Yuji-kun joué par un petit prodige de la comédie d'à peine 8 ans à l'époque en la personne de Takei Akashi, qui nous touche tellement par sa mignonnerie. Même si son côté, "je suis pote avec mon père" tourne là aussi au ridicule. OK ce gamin est japonais donc hyper en avance pour son âge, mais c'est le gamin idéal des magazines d'aide à la parentalité qu'on nous propose ici. On reconnait en second rôle quelques acteurs qui on fait quelque belles carrières, mais vous aurez du mal à trouver encore des premiers rôles dans des séries d'aujourd'hui. Ils sont pour beaucoup rangés des bouteilles, avec un peu de peine pour Takei Akashi qui n'a plus joué depuis 2015. Même les versions jeunes de nos héros n'ont pas vraiment percé dans le métier. Kurokawa Tomoka, la Mio de 15 ans, malgré ses rôles dans pléthore de dramas encore actuellement, ne fait que des apparitions ou des rôles très secondaires. Une sorte de malédiction, par manque de talismans de chance présents durant le tournage. Je vous invite donc à redécouvrir tout une génération d'acteur dont le jeu n'est pas du tout daté.


L'histoire est touchante, même si déjà vu 10x en drama et bien avant dans les légendes japonaises. Elle monte en intensité chaque épisode, avec une mise en scène astucieuse pour découper l'histoire. La photographie est belle, avec énormément de décors champêtres. Le vert étant la couleur dominante, saison des pluies oblige. Déjà tournée en HD à l'époque (oui, au Japon en 2004!) On appréciera les décors, comme les ruines, la maison tout en bois de nos personnages et cette forêt luxuriant. On révérât de faire partie de cette communauté où tout le monde vie avec le sourire. Le médecin vient vous voir à la bibliothèque. La bibliothèque vient vous voir devant les écoles. Bref un monde disparu. Avec bien sur ses fêlures que chaque habitant porte (perte d'un enfant, impossibilité d'en avoir, ou amour à sens unique) et qui font le sel de ses personnages loin des problèmes de la ville, mais pas de la vie.

Vous apprendrez la tradition des teru teru bōzu ses poupées qui sont censée chasser les nuages et qui ont un rôle primordial aussi dans le découpage de l'histoire. Il faudra que je me penche sur l'adaptation en film sortie un an avant pour ressentir au mieux les différences avec le livre, car j'ai trouvé l'idée fantastique et elle fait vraiment ressentir la tension montante d'un épisode à l'autre. Les différences semblent nombreuses quand même (il y a peu de chance que je lise le livre, alors pourquoi pas film).

La musique, m'a semblée trop datée aux premières notes, mais elle s'est vite révélée addictive et extrêmement bien adaptée, aux hectolitres de larmes que vous commencerez à verser après vous être attachés aux personnages. Et vous allez vous y attachez. L'Ending peu connu et tout en douceur et en Koto d'Orange Range m'a fait redécouvrir ce groupe de Rap plutôt hardcore qui comme beaucoup d'entre vous était resté le simple, mais inoubliable compositeur de l'Opening de Bleach.

Pour ceux qui ne connaissait pas l'histoire les mystères seront révélé dan s le dernier épisode que l'on attendra avec curiosité, mais aussi crainte comme Mio à la recherche de ses origines sachant pertinemment ce qu'elle risque de perdre en découvrant la vérité. La satisfaction de savoir, mais la frustration de la fin d'une belle histoire.

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Mundo Perfeito
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Abr 12, 2021
10 of 10 episódios vistos
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No geral 8.5
História 8.5
Acting/Cast 9.0
Musical 10
Voltar a ver 8.0

Handicapé des sentiments

Impressionné, durant toute l'année 2019 par la mise en avant des futurs jeux paralympiques dans les médias japonais, j'ai senti à ce moment qu'une avancée significative pouvait être faite envers les personnes à mobilité réduite et plus généralement celles souffrant d'un handicap dans le monde, grâce à ses JO paralympiques ultra médiatisés.

Mais c'était sans compter une pandémie mondiale, qui, catastrophique sur le plan sanitaire et économique, a relégué au second plan d'autres problèmes sociétaux tout aussi importants. Notamment en matière de discrimination envers le handicap. Perfect World est un drama dans la mouvance entamée ses années-là. Voici donc l'adaptation d'un shojo manga de Aruga Rie, que je n'ai une fois de plus pas lu et que je vais une fois de plus éclipser dans cette Review. Éclipsée aussi, l'adaptation cinématographique précédant d'un an ce drama. Mais je compte bien me replonger dans cette histoire un jour ou l'autre, car d'une manière ou d'une autre, elle va continuer à nourrir ma réflexion et mon comportement envers toute personne souffrant d'un handicap.

Ce Drama réussit l'exploit d'aborder le sujet de manière frontale, sans pincette, mais aussi sans plonger dans le pathos. Avant tout une histoire d'amour entre deux personnes que tout mène à la séparation : L'environnement, l'entourage, les situations. Et pourtant le combat de chaque instant pour vivre cette Romance et envisager l'avenir entre Matsuzaka Tori, en fauteuil roulant et Yamamoto Mizuki, jeune trentenaire au tournant de sa vie est vécu intensément par le spectateur. Qui à chaque décision des personnages se met à leur place. "Et moi, que ferai-je dans cette situation ?", voilà la question qu'on ne peut arrêter de se poser. Entre Tori qui ne veut plus vivre d'histoire d'amour, car se sentant incapable de protéger une famille et Mizuki retrouvant son seul et unique amour (de jeunesse), envouté par sa personnalité, le spectateur est sans cesse bousculé. Trouvant les réactions de ses proches horribles, mais en même temps comprenant leurs craintes à fonder une famille avec une personne paraplégique.

La vie d'une personne en fauteuil roulant semble bien retranscrit, avec ses difficultés à rentrer dans un musée ou restaurant, la nécessité d'adapter chaque lieu et en particulier le lieu de vie à son handicap. Ça tombe bien Tori est architecte, ce qui justement enlève un peu de justesse à certains propos montrons une indépendance et une joie de vivre difficile à imaginer pour une quelqu'un n'ayant pas l'efficacité organisationnelle de ce genre de personne.

Heureusement ou malheureusement, l'entourage de nos héros rappelle la triste réalité à chaque rencontre. Certains sont contre leur idylle, mais surtout provoque des triangles amoureux nous rappelant que ce manga est l'adaptation d'un shojo et pas un documentaire. Les rôles secondaires sont justes. Matsushige Yutaka tient, par exemple, à la perfection le rôle du père surprotecteur. Seto Koji est magnifique en serial looser, rôle qui lui colle à la peau. Matsumura Hokuto membre du groupe SixTONES semble être là plus pour compléter un panel de beau gosse propre à assurer l'audience. Manque plus que Masaki Suda (tel un Charlie caché dans l'un des 10 épisodes, cherchez bien) et le casting ressemblerai à une page de Vogue Magazine Homme. Heureusement pour mon plus grand bonheur, c'est sur l'Ending que ce dernier pousse la chansonnette, et. Et l'un de ses tubes les plus marquants, en plus.

Quel dommage que la région de Matsumoto, ville natale de l'héroïne, ne soit pas plus mise en valeur. Elle me manque tellement (heureusement il me reste Orange). D'autres déceptions viendront, bien sûr, au fil des épisodes. On souhaite un happy end, mais en même temps on attend le plus de réalisme possible. Toujours sûr le fil avec le scénario, entre bonheur et désespoir C''est ces cascades de larmes surtout de la part de l'héroïne, mais aussi du héros qui ne cherche pas à cacher ses faiblesses qui donnent une force aux situations.

La société (japonaise ?) transpire ses pires côtés dans cette série qui se comporte comme un miroir que chacun hésite à regarder. Capable du meilleur collectivement, comme l'invention des lignes piétonnes en braille ou de la mise en avant des jeux paralympiques, individuellement les choix sont beaucoup moins simples face au handicap. Une série, donc, à diffuser beaucoup plus largement. Inspirante pour tous les pays plus ou moins développés. Mais peut-on parler justement de développement quand on continue de différencier les personnes selon leur capacité physique. Peut-être que le monde dans sa quête de perfection, se trompe de recherche à mener, comme le chante si bien Masaki Suda.


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Nijiiro Karute
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Abr 8, 2021
9 of 9 episódios vistos
Completados 0
No geral 8.5
História 8.5
Acting/Cast 8.5
Musical 9.0
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Un arc-en-ciel de bonne humeur.

Certains personnages vous marquent à vie pour de bonnes ou de mauvaises raisons, d'ailleurs. Et quelques acteurs par l'identité forte qu'ils ont su insuffler à leur personnage, le reste, pour tous et pour toujours. Kaoko, la jeune étudiante surprotégée de Kahogo no Kahoko (2017) est pour moi, un de ses rôles marquants et j'ai bien eu du mal à l'imaginer en médecin d'un grand hôpital de Tokyo, toute débutante qu'elle est.

Ça tombe bien elle se fait virer dès les premières minutes pour une maladie incurable dont elle serait atteinte. Cela n'empêche pas son travail, mais ne lui permet pas d'être à 110% efficace. Discrimination abominable, me direz-vous, après 10 ans d'études de surcroît, mais tellement réelle dans la ville de la sur-performance. Elle se retrouve donc, par un concours de circonstances, médecin de campagne malgré elle.

Et pour la campagne on est servie. Le cadre de ses montagnes reculées magnifié par une photographie soignée et parfois surprenante (ses focales ...) est l'un des atouts de la série. Pour ceux, comme moi, qui aime foret, champs et personnages bruts de décoffrage, vous serez aux anges. Sans être aussi extrême que de se retirer de la vie moderne, vous vivrez ses 9 épisodes comme des vacances à la campagne bien méritées, en ce moment.

Certains trouveront le personnage de Takahata Mitsuki bien trop nunuche, surjoué, ou trop proche, justement, de Kaoko, mais bien au contraire il est pour moi extrêmement touchant et juste, dans les émotions qu'il cherche à transmettre. Comme tous ses villageois, d'ailleurs, qui ayant chacun une blessure pas seulement physique et certainement pas guérissable, mais qui par leur entraide, leur amitié et leur empathie, deviennent pour nous comme pour eux une vraie famille. Petit à petit l'ensemble du village éclipse les personnages principaux et notamment Takahata Mitsuki, ce qui n'est pas si gênant. Ce n'est pas le genre à vouloir tirer la couverture vers soi.

Chaque épisode s'attache justement à un personnage et ses fêlures et nos médecins sont souvent les premiers à être épaulés par tout le village dans leur propre guérison, rédemption, renaissance, ... Mais on comprend bien qu'ils atténueront juste la douleur. Trouver le bonheur est-il seulement possible ? Peut-être l'ont-ils déjà trouvé ?

On retrouve, presque 20 ans, après toute l'ambiance d'un de mes dramas préféré, l'indémodable Dr. Koto Shinryojo. Ses dramas sont intemporels et transmette une humanité forte, sans jamais tomber dans le pathos. Des moments de joie, malgré les torrents de larmes versées vous éclaireront. Iura Arata est comme d'habitude parfait dans son rôle de bougon désenchanté. Il cultive le légume à la perfection, d'ailleurs.

Certain Français rêvent de vivre à Tokyo. Moi, je rêve de vivre dans le village aux couleurs de L'arc-en-ciel, de connaitre comme voisins et amis tous ses habitants et je crois ne pas être le seul.

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Hanbun, Aoi
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Mar 2, 2021
156 of 156 episódios vistos
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No geral 9.5
História 9.0
Acting/Cast 9.5
Musical 9.5
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La meilleure moité

/!\ Omoïde Review/!\

Ma première critique basée uniquement sur des souvenirs de visionnage sera Hanbun Aoï, vu il y a 2 ans de cela, mais qui me parait totalement indispensable à voir encore aujourd'hui pour tout fan de Japon qui se respecte. 98ième Asadora de la NHK, sortie en 2018 et s'étalant comme presque tous les autres sur une durée de diffusion semestriel, il m'a marqué pour différentes bonnes raisons :

Déjà, c'était mon premier Asadora et il m'a fait tomber amoureux du concept de suivre une famille ou un personnage sur une bonne partie de sa vie. 15 min par jour et cela pendant 6 mois. Grace au décalage horaire, la diffusion à 7h00 du matin au Japon s'est transformée pour moi en messe de minuit, chaque soir en France, pendant cette longue période. Ma petite tisane avant de m'endormir en quelque sorte. Effectivement, 156 épisodes peuvent parfois tirer en longueur et faire somnoler. Mais Hanbun aoi fait parti des meilleurs et on a moins l'occasion de s'ennuyer que d'autre Asadora malgré tout.

Venir à suivre un Asadora, n'est pas qu'une question de temps. Il faut accrocher au sujet et aux personnages. On arrive donc au deux autres raisons qui mon poussé à suivre aussi longtemps la série. L'actrice principale, Nagano Mei que j'ai toujours considéré comme la Sophie Marceau japonaise, porte la série sur ses frêles épaules. Passant de l'adolescence à sa jeune vie d'adulte, puis à la vie désabusée d'une trentenaire jusqu'à sa quarantaine, d'après mes souvenirs. Souvent dans ses séries, certaines périodes de la vie peuvent paraître fausses tant le physique, le maquillage ou la voix ne s'adaptent pas à l'age. Mais Mei, grâce à ses excellents talents de comédiennes, réussit à nous faire croire qu'elle à 40 ans à la fin de la série.

Le dernier point qui m'a fait accrocher et qui était une véritable bonne surprise pour l'otak que je suis, c'est le sujet traité en profondeur sur un très grand nombre d'épisodes. La vie d'un mangaka dans les années 80-90, l'age d'or s'il en est. Toujours très réaliste et bien documenté comme seuls les Japonais savent traiter un thème dans une série, on apprécie de voir comment Susume (Nagano Mei) est prise sous l'aile de Akikaze sensei, son mentor sur le long chemin de la sérialisation.

Si vous n'êtes pas demandeur de détail de la vie de mangaka vous apprécierez tout de même de suivre le quotidien de nombreux japonais de l'ère Showa puis Heisei, de surcroît débutant durant l'exposition d'Osaka. Quitter sa campagne pour la ville, les petits jobs puis réaliser son rêve, les désenchantements de la vie d'adulte, les remises en questions, le retour vers les vraies valeurs, après les lumières de la ville, pour terminer la série sur le séisme de 2010 et ses conséquences dramatiques qui vous toucheront à coup sûr.

Une galerie de personnages inspirés de la vie réelle (mangaka, réalisateur, inventeur, etc ...) et des acteurs de premier rang même pour les guests, comme toujours dans les Asadoras, rajoute encorede l'excellence à l'excellence.

La première partie jouée par la petite Yazaki Yusa, retraçant l'enfance de Susume et son handicap, reste une des plus touchantes, mais Mei par son regard et sa moue inimitables, arrive également à nous fendre le coeur régulièrement. On ne passera quand même pas son temps à pleurer sur le sort du couple impossible Susume/Ritsu, car l'écriture joue régulièrement entre humour et sensibilité. Et il faut bien dire que Mei est quand même très forte pour nous faire rire aussi.

La BO est excellente au point ou j'ai cherché longtemps à me la procurer et je me la réécoute encore souvent 2 ans après.

Pour conclure, si vous avez vécu votre jeunesse de geek dans les années 70-80-90, si le Japon de ses années et pas seulement dans les mangas vous a passionné, si vous êtes toujours amoureux de votre copain d'enfance, ou si vous aimez dessiner sur les vitres (générique d'enfer, comme souvent dans les Asadoras) cette série est pour vous. Et comme c'est japonais on sait que nos deux héros ne finiront pas forcément ensembles. Le suspense reste donc entier jusqu'à la fin, contrairement à Aozora, où je peine encore à regarder les 30 derniers épisodes et pourtant j'adore Hirose Suzu et l'animation. Parfois la magie disparait dans un ciel seulement à moitié bleu.

Omoïde Review: critique basée uniquement sur des vieux souvenirs, car plusieurs mois, voir plusieurs années se sont écoulés depuis mon dernier visionnage de la série. Désolé, donc pour les éventuelles erreurs ou oublis. N'hésitez pas à me corriger.

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Sakura no Oyakodonburi
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Jan 26, 2021
8 of 8 episódios vistos
Completados 0
No geral 8.0
História 8.5
Acting/Cast 9.0
Musical 9.0
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Un grand bol d'amour

La sortie fin 2020 de la 3e saison de ce drama me donne l'occasion de parler d'une des plus touchantes réalisations sur les relations entre enfants et parents. Et en particulier les relations mère-fille.

Avant de visionner ses nouveaux épisodes, j'ai relancé la première saison avec plaisir afin de me replonger dans ce lieu rempli de nostalgie qu'est la librairie d'occasion de Sakura la reine des oyakodons. Magnifiquement jouée par Maya Miki, qui reste la maman rêver de tous les ados en perdition, on apprend assez vite pourquoi elle s'est mise à recueillir et nourrir tous les chiots errants de Tokyo, rejetés par leur famille et une société japonaise pas si structurée que ça. Sa propre histoire touchera autant que celles de ses petits protégés, croyez-moi.

Cellule familiale explosée, disparition des parents, d'un enfant ou mère étouffante .... Tout y passe et on pourrait craindre que la série plonge rapidement dans le patosse et l'artificiel, avec une Joséphine ange gardien qui résout tous à coup d'oyakodon magique. Mais rassurez-vous, dans cette première saison rien n'est tout blanc ou tout noir comme un feuilleton de TF1. La couleur est très grise, quand même, car les situations sont extrêmement dures et réalistes. Les larmes couleront en cascade. Pour le spectateur en tout cas, car les personnages sont si cabossés par la vie que la coquille est dure à fendre.

Le duo Maya Miki - Yoshimoto Miyu fait des merveilles, tant leurs douleurs se percutent et nous est renvoyée décuplée. Formant un couple mère-fille malgré elles, parviendront-elles à garder leur relation intacte lorsqu'elles seront rattrapées par l'horrible passé qui les relie. Yoshimoto Miyu qui montre un caractère bien trempé, comme Maya Miki en grande fan de boxe qui se respecte, est très juste dans son rôle et on se sent un peu abandonné de ne pas la retrouver dans plus de drama récents. Si un producteur pouvait réunir à nouveau le public avec cette jeune actrice, telle Sakura réunissant parents et leurs progénitures dans un bol d'oyakodon pour le plus grand bonheur de ses invités.

Il est toujours intéressant de voir à quel point une idée simple peut aboutir à une belle production artistique. L'oyakodon, plat ultra populaire auprès des enfants et des parents japonais, à la fois simple, avec son mélange de poulet et d'oeuf sur donburi, mais tellement plein de poésie. Symbolisant les retrouvailles entre parents et enfants. La bouffe préoccupation numéro un au Japon, mais toujours empreint de philosophie. J'adore (les deux).

La musique, loin d'être grandiloquente, mais complètement essentielle, vous accompagne avec justesse et restera longtemps en tête, jusqu'au rap susurré de Hilcrhyme qui fait office d'Ending parfait. Parfait, comme cette saison qui me paraissait suffire à elle-même. Mais les producteurs en ont décidé autrement. Affaire à suivre donc, en espérant que manger trop de fois le même plat ne va pas conduire à l'indigestion.

Itadakimasu !

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Jan 17, 2021
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No geral 9.0
História 8.0
Acting/Cast 9.5
Musical 10
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La mort, mort, mort vous va si bien

Bon casting et humour potache font de cette comédie un agréable moment où on ne voit pas le temps passé. Merci encore à Miyu pour la recommandation. Les ressorts comiques sont plutôt bien amenés. On pourra trouver aucun sens au scénario et à certaines situations en particulier. Chimiste fan de l'espace, ou casier dans le bureau du PDG, par exemples. Mais tout retrouve du sens grâce à une écriture au milligramme des situations. Somme toute très classique dans l'histoire puisqu'une post ados en veut à mort à son père de ne pas avoir été plus présent lors de la disparition prématurée de sa mère durant son enfance. Absorbé par ses recherches (plausible au Japon) voilà qu'il s'obstine à obliger sa fille à prendre la succession de l'entreprise pharmaceutique. Dans la ligné d'un Docteur Jerry et Mister Love, on attribue différents pouvoirs aux produits chimiques pour créer des situations pas si inédites que cela.

Mais c'est la deuxième star du film qui provoque le plus de situations risibles. J'ai nommé, le Death Metal. Hirose Suzu se plongeant à corps perdu dans son groupe célébrant chaque soir une messe macabre dans un petit club minable. Elle est d'ailleurs méconnaissable dans son rôle de leader obsédée par la mort, tant elle se retrouve à des années-lumière de "Shitteru Wifu" dont elle tient l'affiche en ce moment à la tv. La vulgarité mis à part évidement. Métaleuse rebelle très bien jouée, mais jamais lourde, comme ce doigt levé mais non assumé ou le mot death inlassablement répété, mais bien plus léger que shine ! La mort prend une douceur insoupçonnée dans ce film et peut être quelle provoquera du malaise chez certain, mais j'en doute car le film ne choque jamais avec le sujet.

Le casting est d'enfer et digne d'un Asa Dora de la NHK, mais du coup on reste déçus par la sous-exploitation de certains persos qu'on aurait voulu voir plus longtemps à l'écran (La liste est trop longue malheureusement pour tous les citer).

Suzu porte le film sur ses épaules et transcende le genre Death Metal par son flow qui m'impressionne. Si c'est vraiment elle qui chante (et je n'en doute pas) elle rajoute une corde à ses talents tant cela sonne juste. Enfin grand mélomane que je suis, j'ai entendu dans ce film la plus belle chanson sur le tableau périodique de chimie de toute ma vie. J'en ai allumé mon bec benzène en versant ma petite larme. Dommage que la BO sur Spotify n'inclus pas les versions chantées. Problèmes de droits certainement.

Complètement fantasque et certains diront complètement débile, bourré de clins d'œils à des films occidentaux (Ghost c'était facile), c'est LE film contre la morosité ambiante. Il vous fera oublier toutes ses énumérations de morts à la télé, ou pas ....

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Out 26, 2020
8 of 8 episódios vistos
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No geral 8.0
História 7.5
Acting/Cast 8.5
Musical 9.0
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The Yokai Family

La famille Addams a marqué plusieurs générations. Certainement par le fait que beaucoup d'enfants se retrouvaient dans cette famille. Les psychologues diront que c'est un effet cathartique pour les enfants et les ados qui se sentent comme des étrangers aux milieux des adultes. Et c'est l'effet qu'on ressent quand on suit les aventures de notre héroine au milieu de cette "famille" recomposé de Yokai en pleine déprime. Complètement GAGA de légende japonaise et de Koshiba Fuka depuis Tokusatsu gagaga, ce drama était pour moi. Encore une fois trop court et peu approfondi ( comme Gagaga) je ressors un peu déçu du visionnage. 8 épisodes pour présenter un yokai à chaque fois et sa légende mêlés aux activités très banales de l'héroïne (c'est vraiment le pitch de Tokusatsu gagaga, finalement ...) ce n'est absolument pas assez. Les épisodes sont longs, certes, mais le triptyque : "situation de drama (m'aime-t-il vraiment ?) , lien avec la légende et résolution du problème" est à mon avis, trop rapidement expédié pour qu'un européen comme moi puisse être satisfait. Les acteurs sont bons dans leurs rôles de yokais un peu fragiles, mais la mise en scène pâtit du manque de moyen de la série. Certes le temple est bien mis en avant, mais l'intérieur bien trop moderne et surtout les maquillages et costume ne sont pas à la hauteur de ce que j'attendais. C'est une comédie, d'accord, et les acteurs nous font bien rire, mais les effets spéciaux aussi et je ne suis pas sûr que c'était voulu. Quoi qu'il en soit on passe un bon moment, mais sans se tordre de rire non plus. Les légendes sous formes de dessins pas vraiment animés (comme le théâtre de papier traditionnel) en rebuteront certains, mais évidement pas moi qui en suis grand fan. Et j'attends à chaque fois le moment du "mukashi mukashi ...". Il va me manquer maintenant que la série est finie. Heureusement l'apparition de Miwa dans le dernier épisode rattrape tout, j'aimerai tellement la revoir sur scène (comme beaucoup d'autres d'ailleurs...)

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Set 5, 2021
6 of 9 episódios vistos
Em andamento 0
No geral 8.5
História 7.5
Acting/Cast 9.5
Musical 9.0
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Kawaiiii Pervenche

Des duos de flics, on en a eu et on en aura encore tant que les séries et les scénaristes en manque d'inspiration existeront. Mais comment bouder notre plaisir avec en rookie Nagano Mei et en vieux (si on peut dire) briscard confirmé, Toda Erika, deux stars, ayant déjà eu leur Asadora rien qu'à elles, mais surtout habituées des comédies légères, mais souvent efficaces.

Ma petite chouchoute, Nagano Mei retrouve également le fantasque Muro Tsuyoshi pour la soutenir, au point de reprendre son rôle de papa poule. Mais son personnage reste très secondaire par rapport au père surprotecteur et de fait beaucoup moins drôle de Oya Baka Seishun Hakusho. C'est vraiment Toda Erika, par son jeu et son statue de senpai/grande sœur/maman, envers Mei qui donne du charme à cette Arme Fatale des Koubans.

Vous découvrirez donc la vie trépidante des policiers de quartier japonais, chargés d'indiquer le chemin aux personnes âgées et de retrouver qui à fait tomber le bonzaï devant la porte. Rien de nouveau, peut être, car tant de mangas en ont tiré les traits et vu l'ambiance générale de la série, on est certainement en face d'une adaptation (que je n'ai pas lu, évidemment).

Mais vous n'êtes tout de même pas devant un gag-manga de plus. Car malgré l'humour omniprésent, insufflé par le jeu de Mei et Erika, mais aussi des seconds couteaux, flics masculins, c'est beaucoup d'émotion, aussi, qui est distillé dans ce feuilleton. Juste recrutée comme elle le dit elle-même, un peu par hasard, chez les flics. Son rêve de défendre le citoyen va se transformer rapidement en cauchemar tant elle semble éloigné des attentes du métier.

En réalité le scénario cache (mal) quelques secrets qui va changer sa vision du métier, mais surtout sa vie d'adulte, qu'elle apprend à gérer grâce à son mentor un peu trop envahissant. Notre Jeune Marie Pervenche (je me demande si Daniele Évenou ne serait pas une inspiration , d'ailleurs, au moins pour les cheveux) sera très entourées. Notamment dans son minuscule appart, transformant la série en Sitcom, mais toujours à la japonaise. C'est-à-dire avec les bons conseils du Senpai à son disciple pour la faire progresser, malgré les litre d'lcool bus à chaque scène. Le personnage de Mei, un peu trop Candide pourra énerver, mais elle le joue tellement bien. Pas vraiment de scénario à dévoilé car peu évolué, sans être une comédie qui vous fera pisser de rire comme Oya Baka, elle vous détendra après une dure journée de labeure. Un conseil, au producteur, une séquelle réunissant le duo Yamada Yuki, Miura Shohei en personnages principaux pourrait faire son effet, car c'est la bonne surprise de ce drama. Après la déception, Nishino Nanase et Muro Tsuyoshi largement sous exploités, voir transparents.

Bien sûr, on termine et on commence même, une fois n'est pas coutume par un Opening digne d'un (bon) anime punchy à souhait et surtout par un Ending tubesque interpréter par la Sia japonaise, Milet que j'adore. De quoi se mettre de bonne humeur malgré la prune sur le pare-brise de la voiture.

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Em andamento 7/10
Como Obter um Divórcio para Toda a Família!
1 pessoas acharam esta resenha útil
Mai 29, 2021
7 of 10 episódios vistos
Em andamento 0
No geral 9.5
História 9.0
Acting/Cast 10
Musical 9.5
Voltar a ver 9.0

5 divorces et un mariage

Se marier sur un coup de tête, ne peut rien apporter de bon. C'est le conseil qu'on aurait dû donner à Kitagawa Keiko avant d'épouser dès les premières minutes de la série le secouriste Nagayama Eita venu la sauver d'une mort certaine, ou plutôt d'un chagrin d'amour.

Ce drama part, dès la cérémonie de mariage, complètement en cacahouète. Avec des familles et des collègues complètement déjantés. On comprend très vite que tous les couples présents sont sur le point de divorcer et nos deux héros vont arriver à cette même décision, dès le soir de la lune de miel.

Cette facilité à quitter son conjoint peu surprendre dans le pays des traditions monolithiques, mais il faut savoir que divorcer au Japon n'est souvent qu'une simple formalité administrative. Apposer deux signatures sur un bout de papier et hop, on oublie femme (mari) et enfant, créant des millions de mères célibataires condamnées ... à être les héroïnes, ou les faire valoir, de millier d'animés, de films et de dramas. Une fois qu'on a accepté ce postulat on prendra un plaisir dingue à suivre ses différents couples, hésitant entre ses deux choix de vie.

À commencé donc par nos deux super héros, Kitagawa Keiko qui éblouie à nouveau l'écran par son charme et son jeu. Montrant ses facultés de caméléon, dans un rôle d'apprenti femme au foyer maladroite, elle qui à toujours été indépendant dans son métier. Fashion girl, capable d'avoir 5 coupes de cheveux et 10 tenues différentes dans un même épisode, au point de ne plus la reconnaitre d'une scène à l'autre. Contraste élevé avec la rigueur militaire de Nagayama Eita, qui n'est pas en reste quant au difficile apprentissage de la vie à deux. Cette guerre sera pour lui la plus dure à gagner, mais autant Keiko était le point d'attraction central d'un Ie Uru Onna (2016), autant, c'est Eita qui porte la série sur ses épaules. Il donne littéralement de sa personne pour l'emmener au-dessus du lot de toutes les comédies romantiques du moment.

Physiquement d'abord, avec une carrure de titan. Son jeu ensuite est à mourir de rire entre Albert Dupontel, période stand up et Stallone période Rambo, il est hyper touchant dans les moments d'intimité ou quand il se retrouve complètement à la ramasse fasse à la gent féminine. Difficile apprentissage que la vie de couple. Faire des concessions, tout en ne reniant pas sa personnalité (encore plus dur au Japon) les différents couples justement montrent différente période de la vie et des choix à faire. Miroir du futur pour nos héros, ses acteurs parsèment la série de scènes mémorables.

Les seconds rôles loin d'être des faire-valoir ne montrent aucun temps mort dans l'humour ou le sentimental. Les militaires, trop ... militaires. Les vieux père de famille de l'ère Showa, trop .... chef de famille de l'ère Showa et les célibataires, trop célibataires.

On notera une incongruité, avec Sano Shiro, brutalement remplacé par Hirata Mitsuru à partir de l'ep 4 bien, moins charismatique, mais montre à quel point la production des dramas est tendue. Et on appréciera la présence du bellâtre Shirasu Jin de I Don't Love You Yet qui prend une place non négligeable dans le paysage drama-stique japonais avec des rôles toujours plus inquiétants. On sent qu'il prend un malin plaisir à casser son image de beau gosse et on le prend avec lui.

Bien sûr, on ne peut terminer ce tableau déjà parfait avec un Ending digne d'un drama passant en prime time et avec une telle qualité d'acteurs.
Même si on est loin d'un Lemon, c'est toujours un plaisir d'entendre un inédit de Yonezu Kenshi. OK, j'aurais dû commencer par ça, pour vous donner envie de voir ce drama, mais ça reviendrait à commencer à envisager le divorce avant même la fin de la nuit de noce, non ?

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Em andamento 9/10
Two Weeks
0 pessoas acharam esta resenha útil
Jan 30, 2021
9 of 10 episódios vistos
Em andamento 0
No geral 9.0
História 8.5
Acting/Cast 9.0
Musical 8.5
Voltar a ver 8.0

2 semaines sans prendre de douche

Un remake porte forcément en lui le péché originel. Voué à être comparé à son (illustre) prédécesseur, il sera maltraité, insulté et mis au ban de la société, tout comme le supposé meurtrier de Two Weeks. Mais les remakes japonais<->coréens, dans un sens comme dans l'autre, apportent souvent leur lot de bonnes surprises et montrent un côté bien plus fréquentable que les remakes américains, et cela ... tout comme le supposé meurtrier de Two Weeks.

Homme de pouvoir véreux, beau gosse paumé, accusé à tort de meurtres qu'il n'a pas commis à l'insu de son plein gré, jeune et jolie procureure pleine d'illusion et d'inexpérience. Les ingrédients trop classiques d'un thriller sont là, ce qui peut laisser craindre le meilleur comme le pire. Alors quand est-il vraiment ?

Plusieurs arguments prêchent en la faveur de ce remake. Je précise évidemment que je n'ai pas vu l'original coréen de 2013 mais je ne doute pas qu'il soit excellent pour l'avoir ressorti des cartons 6 ans après.

Pour commencer, j'ai eu une pensée particulière tout au long du visionnage de la série pour l'acteur principal Miura Haruma. Retrouvé pendu chez-lui, en juillet 2020, accompagné d'une lettre de suicide, comme il est malheureusement de coutume dans le pays ou le soleil ne se lève plus pour tant de personnes de talent. Car du talent il en avait pour jouer si bien le père prêt à tout pour sauver la vie de sa fille. Une carrière trop courte, même si elle a commencé à 7 ans, qui a fait de lui un acteur très populaire et qui s'est arrêtée à peine à 30 ans, quelques mois après la diffusion du Drama. Son rôle dans la série n'en a que plus de force.

Ce drama a heureusement d'autres atouts, bien plus joyeux. Les filles trop kawaï qui y jouent par exemple et dont une en particulier. Vous voyez surement de laquelle je parle puisqu'elle fait fondre tous les papas de la terre (et les mamans surement aussi) C'est la jeune Inagaki Kurumi, 8 ans dans la série et atteinte d'une grave maladie et pour qui n'importe qui serait prêts à donner ses deux reins, son fois et ses tripes pour la sauver, tant son sourire est ravageur.

Bien sûr quelques maladresses entachent la cohérence du tout. Comme notre fugitif, qui s'arrête à chaque fois qu'une personne est en danger, pour l'aider (une fois ça va, mais à chaque épisode...) avec au bout du compte cette personne qui le trouve trop sympa pour le croire coupable de meurtre. Y a des limites aux cascades de bons sentiments. Comme si ça ne nous suffisait pas de chialer à chaque fois que sa fille lui apparait en songes. Si vous n'avez pas un cœur de pierre, les larmes couleront à chaque rêve éveillé ou scène à l'hôpital. Alors inutile dans faire trop messieurs les scénaristes. En tant que parent, je me suis certainement trop projeté dans l'histoire, mais il faut dire qu'elle vous prend vraiment aux tripes et pas que pour la relation père-fille. Bien filmée, bien jouée et bien écrite quand même avec une action très présente et un suspense bien mené. On a même droit à un triangle amoureux (concours de circonstances peu plausible d'accord, mais bon ...), alors vous allez enchainer les épisodes à coup sûr.

Des acteurs confirmés comme Takashima Masanobu ou Kuroki Hitomi qui ont en commun un regard profond qui en dit long sur leurs intentions rajoutent encore du sel à la série. Je me demande d'ailleurs si ce n'est pas le regard de Miura Haruma qui donne aussi une tel profondeur à son personnage.

Dernière interrogation et non pas des moindres, pourquoi certains acteurs ont-ils les cheveux ... si gras dans la série ? Le fugitif, on peut comprendre, mais le grand méchant ou la procureure ? Y aurait-il eu pénurie de shampoing sur le tournage les empêchant de prendre des douches pendant ses 2 longues semaines.


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Em andamento 6/11
O Casamento é Difícil Para uma Ninja
3 pessoas acharam esta resenha útil
Fev 5, 2023
6 of 11 episódios vistos
Em andamento 0
No geral 7.5
História 7.5
Acting/Cast 8.0
Musical 8.0
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Mariage mal arrangé, Nin Nin !

Le mariage, dernière aventure moderne. Ce poncif des séries TV n'en finit plus d'être exploité avec la variante du divorce et du remariage depuis quelques décennies. Rappelant sans cesse à qu'elle point partager la vie d'autrui est une gageure dans un monde hyper individualiste. Mais partager sa vie avec un Ninja, du clan adverse de surcroit, et tout ça sans le savoir relève du scénario d'anime. Vous l'avez compris, Spy x Family n'est pas loin dans cette comédie qui ne révolutionnera pas le genre, mais qui vous informera sur le fonctionnement des clans ancestraux de Shinobi et sur la vie des couples trentenaires actuels.

L'histoire prend le parti inverse de Spy x Family. Le couple s'est marié récemment et bat de l'aile du fait de la monotonie de la vie. Lui ne range pas ses chaussettes et ne descend pas le couvercle des toilettes et elle a perdu toute féminité et soutient à son mari (indispensable au Japon). Du grand classique des sitcoms maritales, avec ses cachoteries qui pour la série consistent à l'appartenance de chacun à un clan de Ninjas. Les Ninjas reviennent régulièrement à la mode en orient et en occident (Aaaah, les années 80) et sont ici représentés à toutes les sauces. Bar à Ninjas, influenceuse Ninja, etc. Tout ce contexte donne des situations sympathiques, parfois drôles, mais rarement à se péter de rire. Une sitcom familiale en sorte, portée par de bons acteurs, maniant la grimace, la moue ou l'hébètement à loisir, mais restant quand même assez lisses.

J'aurais aimé plus de folie, notamment de la part de Suzuki Nobuyuki, qui dans Boku no Satsui ga Koi wo Shita faisait un Death Prince d'anthologie. Mais la folie vient surtout des personnages secondaires. Souvent Ninja ou Ninja fan, leur passion rentre en décalage avec des évènements banals nous arrachant un petit sourire. Quelques runnings gags comme l'apparition de guests livrant des messages pourra faire plaisir au début, mais Spy x Family a déjà tout montré, alors tout cela devient vite plat. Et même de temps en temps moralisateur du fait du féminisme affirmé de Nanao, et des images balourdes que véhicule les hommes dans cette série. Les clichés sont légion, mais ont du mal à faire rire.

Reste donc les messages à caractère informatif délivré. Non pas l'historique des Shinobi, mais comment réussir sa vie de couple. Célibataire, indépendante, fidèle à la famille, moderne, ancien, tout type de couples sont passés en revu. Quelques messages du genre : il faut faire chacun des efforts, on apprend à aimer sur la durée, énerveront.... ou ferons du bien dans une société hyper consumériste et individualiste. Chacun se fera ainsi sa propre opinion sur une comédie sans prétention, mais qui rappel les fondamentaux. Et puis y a des Ninjas, donc c'est forcément bien.

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Em andamento 4/10
Me Apaixonei Por Quem Iria Assassinar
6 pessoas acharam esta resenha útil
Ago 1, 2021
4 of 10 episódios vistos
Em andamento 5
No geral 9.0
História 9.0
Acting/Cast 9.5
Musical 9.0
Voltar a ver 8.5

Assassination Childhood

Nakagawa Taishi est l'archétype du maladroit à la télé nippone. Son rôle de prédilection, autant dans des situations sérieuses comme en tueur à gage, qu'en amour, comme dans l'Asadora Natsuzora ou plus récemment Oya Baka Seishun Hakusho. Autre comédie extrêmement drôle de l'été dernier. Alors cet été, saura-t-il relevé une nouvelle fois le défi de nous faire rire et nous faire oublier un instant cette ambiance morose qui n'en finit pas.

Grosse comédie de l'été 2021, Boku no Satsui ga Koi wo Shita relate les péripéties d'un Hitman obsédé par la mort de son père adoptif, tué par un autre tueur à gage en la personne de Araki Yuko. Beauté froide et énigmatique ayant pour couverture la profession de mangaka. Très bon choix de la part de la production puisqu'aucune autre actrice japonaise ne sait faire la gueule comme elle. Et malgré toutes les gaffes de notre Inspecteur Gadget ou Grand Blond (Pierre Richard sort de ce corps), il sera très difficile de lui faire décocher un sourire. Les tentatives d'assassinats avortées, toutes plus drôles les unes des autres, seront un vrai régal, avec un jeu d'acteur vraiment au top. Les visages sont extrêmement expressifs et grimace sur grimace accompagnent parfaitement chaque pensée aussi idiote que malsaine, du moins les premiers épisodes.

Car l'amour ou le mystère prennent le pas sur la comédie et certains rôles deviennent rapidement trop sérieux. Heureusement le Nemesis de notre héros n'est pas en reste. Même s'il débute la série de manières grotesque dans sa méchanceté à la Moriarty du Sherlock Holmes de Miyazaki, il passe à remplacer le héros dans son rôle de candide en Amour. Les rôles secondaires sont de tout niveau, mais mention spéciale pour la secrétaire de notre mangaka-assassin, qui a une personnalité pour le moins singulière (la fameuse limite des 30 ans, vous voyez).

La musique, plutôt bien fichue, joue un grand rôle dans l'excellente mise en scène et est punchy à souhait. On n'échappera pas à des lourdeurs proches du manga comme des flashbacks (qui sont en réalité très drôles par leur répétition surtout la leçon sur tableau blanc), ou un Prince de la mort très méchant et donc très bête. Étant membre d'EXILE, il peut au moins faire à merveille ses danses macabres.

De très bons acteurs, donc, des références à des films occidentaux cultes, que je vous laisse découvrir, et un humour et un contexte qui rappelle, au début du moins, Satsui no Dotei. Mais bien moins noir que celui-ci, pour ceux que cela rebutait. Que du bon donc. La production a clairement atteint sa cible (moi). Mission accomplie !

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