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ltspada
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Ago 5, 2024
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No geral 6.0
História 6.5
Acting/Cast 8.5
Musical 6.5
Voltar a ver 3.5
Esta resenha pode conter spoilers

An anti-romance between two very broken people who “complete” each other

6/10 is my rating. This is a 2020 Japanese Romantic Drama with a run time of 3 hours and 52 minutes. Known under the Japanese title "Honki no Shirushi: Geijoban". This is an adaptation of a 2000 era manga by Fukada Koji that originally aired as a 10 episode mini-series.

First I provide a unique synopsis then review.

Synopsis

Tsuji Kazumichi (Win Morisaki) is in upper management at a business that sells toys and fireworks. His daily existence is very calm, ordinary and too predictable and he has several casual relationships. His life takes a dramatic turn when he encounters a troubled woman and saves her from tragedy. While he could have turned away after his heroic act he is drawn to the little bit of chaos that surrounds the beautiful and intriguing stranger. What follows is a tumultuous, and at times dangerous, romantic interlude that leaves them both forever changed. Prior to his encounter with Hayama Ukiyo (Kaho Tsuchimura) he spiced up his existence with romantic interludes with a couple of his office co-workers. He has a flirty relationship with his 24 year old Minako (Fukunaga Akari) and allows his more steady friends with benefits co-worker, the older woman, Ms. Naoko Hosokowa (Kei Ishibashi) to play housewife.

Review

This film was ranked among the top foreign films so I thought it would be heart-warming or at least an emotionally compelling romance. But you wind up asking yourself what you just watched. Early you may form an impression of Ukiyo as a damsel in distress and Tsuji as a knight in shining armor but that does not characterize either of them well. So you start out thinking you are watching one kind of movie and, mid-way, you realize it is not what you originally thought. It is an emotional ride but not, in my opinion, in a good way. I would not watch it again nor would I recommend it to anyone that likes romances or dramas on the lighter side. It has been termed an anti-romance and I would agree with that assessment. Some people like the darker content, exploring difficult topics, and/or experiencing many different realities. If you are okay with weighty emotional content and fractured personalities, you may like it. It just wasn't for me. I avoid these types of movies when I can as I am an empath, so I absorb a lot of the emotions. Which is okay when it evokes light-hearted emotions but not so good when it elicits darker emotions.

Spoilers

From the title you might think that Tsuji is going to move from the rather shallow relationships he has been participating in, to a deeper, more genuine connection. But you would be wrong. Actually, the bond between Tsuji and Ukiyo is toxic as neither of them turn out to be as noble as they first seem. They play this long push and pull game that is often as frustrating as it is un-nurturing. There is nothing wholesome or heart warming about the two of them together. I do not like dramas or sad movies and this is very dramatic and it is actually sad to see two people who are broken in so many ways bring out some of the worst aspects of each other. The movie attempts to show that only the two can truly understand one another as they come from a similar mental place but, from a psychological perspective, that type of relationship is always unhealthy.

The portrayal is the main characters are the users, but a closer examination reveals that the other people take advantage of the vulnerability of the two. This is alluded to when others say Tsuji is "too nice" and how Ukiyo is always compliant and apologetic. Tsuji and Ukiyo are both damaged in that they do not know themselves well, allow themselves to be steered by people and events, and are not happy in their current lives.

#TheRealThing #WinMorisaki. #KahoTsuchimura #FukunagaAkari.

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Jul 31, 2022
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No geral 9.5
História 10
Acting/Cast 10
Musical 7.0
Voltar a ver 8.5

Un film difficile à suivre

En nous nous laissant le choix entre 4 h, deux fois deux heures ou 10 fois 24 min, le réalisateur qui monte, Fukada Koji, nous met face à un sacré dilemme en s'attaquant en 2019 à l'adaptation de ce Manga confidentiel, sortie en 2000. Les Français n'ont, évidement, eu droit officiellement qu'à la version compilée pour le cinéma de Honki no shirushi et qui n'a pas été si mal renommé en Suis-moi, je te fuis / Fuis-moi, je te suis, pour une fois. Ce diptyque, en deux fois 2 h, n'est pas moins intéressant que le format original. Souvenez-vous des compilations de saison d'animé pour faire un film de cinéma. Même Goldorak, dans les années 80, avait déjà eu droit à ses séances mercantiles qui n'ont toujours pas disparu. Mais ici, le but du distributeur français, est évidemment tout autre et pas de gros élagage, par rapport à la version de la NTV, n'a eu lieu. Seules quelques scènes ont été coupées, mais rien de vraiment fondamentale. Dès le départ, Fukuda Koji a pensé son scénario et sa réalisation pour un film. Et, clairement, avec un Manga qui ne fait que 6 volumes et écrit il y a 20 ans, on peut dire qu'il a dû mouiller sa chemise pour donner de la profondeur. J'ai regardé un peu en série et les découpages sont plutôt bien faits. Les cliffhangers donnent envie de voir la suite, mais clairement l'histoire doit se consommer au pire en deux parties, mais au mieux en une traite. De ce fait, les critiques vont souvent dans le sens d'un film qui amène l'ennuie. Mais encore faut-il savoir déguster les mets de choix pour les apprécier. '

Ce dilemme du choix du format n'en est donc pas réellement un. Pas comme celui de notre héros, incarné par Morisaki Win, qui se retrouve à la croisière de sa vie (comprendre, 30 ans pour un Japonais). La stabilité et l'engagement avec sa petite amie qu'il côtoie secrètement depuis des lustres, ou le monde foutraque, mais tellement attirant que lui propose sa mystérieuse nouvelle protégée ? L'hésitation, et la culture de l'excuse transparait dans chaque ligne de dialogue de cette œuvre magistrale et pourtant destinée au départ qu'à être un drama popcorn de plus pour la TV japoniaise. Alors 3 ans après sa première diffusion dans un océan de séries à la TV et sur les plateformes, une pandémie qui ne cesse de s'arrêter et une distribution française chaotique, à l'image de notre héroine, ce "film" vaut-il vraiement le temps que l'on y passera ?

La réponse est pour ma part, oui, puisque Fukada Koji oblige, le sujet est entièrement maitrisé tant au niveau de la réalisation, que du scénario. Comme toujours, le réalisateur d'Harmonium et du futur récompensé Love Life (prédictions ?) joue avec nous, nos doutes et nos certitudes. Il a compris parfaitement les codes qui régissent les triangles amoureux et souffle à chaque instant le chaud, puis le froid. Le plaisir de se faire balader par le scénario et ses révélations de chaque minute n'a pas de limite. On adore être surpris à chaque ligne de dialogue, s'attendant à chaque fois à un mot ou un geste et c'est le contraire qui se produit. La culture de l'hésitation, véritable religion au Japon, est en filigrane, quand elle n'est pas jetée simplement à la face du spectateur, le persuadant que lui, prendrait la bonne décision. Mais l'événement suivant lui montre que les personnages principaux ont souvent bien fait de ne pas trancher, ébranlant nos certitudes. Chacun se voit à la place des personnages. Vous serez toutes amoureuses de ce célibataire trop gentil et trop beau qu'est Morisaki Win, comme nous serons tous attirés par la fragilité et le grain de folie de Tsuchimura Kaho. Les défauts reprochés à l'un par l'autre sont mis en perspective quelques scènes plus loin en les retrouvant chez l'autre. On ne fait que s'interroger durant ses 4 h, se questionner et chercher les meilleurs choix et c'est peut-être cela qui fatigue les détracteurs de ce film.

Les regrets, les mauvais choix et surtout les mystères révélés à grand fracas semblent être des fils conducteurs dans la filmographie de Fukada Koji, Magnifiant encore une fois le concept dans cette œuvre. Mais le casting n'est clairement pas en reste. Le choix de Morisaki Win est évidement un choix judicieux en termes de gendre idéal. Mais c'est de loin Tsuchimura Kaho qui crèvele plus l'écran, et cela, dès les premières minutes. Elle incarne à elle seule les sentiments qui touchent tout adulte lors de ses choix de vie. Engagement, hésitation et rajoutons cette culture de l'excuse toute japonaise, qui transparait à chaque ligne de dialogue. Si vous l'appréciez, je vous conseille grandement Raion no o Yatsu, ou sa performance m'a fait verser un torrent de larmes, et pour cause.

Je tiens quand même à rassurer ceux qui ne verraient dans ce film qu'une comédie romantique. On y croise yakuza, corruption, monde de la nuit et coup bas dans les entreprises. La société japonaise, comme à son habitude avec Fukuda Koji en prend pour son grade. Aucune exagération de ce côté-ci. Il faut, comme il se doit, ne pas faire de vague et on peut vivre au Japon comme si on était dans le monde de "tout est super génial". Mais dès qu'on fait un pas de côté…

La musique est malheureusement le parent pauvre de ce film, même si un effort particulier est fait sur l'ambiance sonore. Bruit d'eau ou de vrombissement accompagnent les dialogues, accentuant souvent cette ambiance lourde, due à la mise en scène parfaite du réalisateur, avec un cadrage des scènes d'intérieurs aux petits oignons. Il faut dire que l'on passe beaucoup de temps dans la pièce/cuisine…, à cuisiner justement. Vous l'avez compris, The Real Thing (le nom anglais du film) est mon film de Fukuda Koji préféré…, jusqu'à Love Life certainement, que j'attends avec impatience. Je ne remercierai jamais assez Art House et la communauté Hanabi pour promouvoir ce genre de film en France. Même si celui-ci n'a pas eu le même destin qu'un Aristochrate ou d'un Tempuras, films romantico-sociétal bien moins captivants, pour pas dire envoutant. Mais je suis persuadé, une fois tout le talant du réalisateur reconnu à l'international, que "Suis-moi, je te fuis / Fuis-moi, je te suis" va devenir un film culte, à étudier en école de cinéma.

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