Detalhes

  • Última vez online: 4 horas atrás
  • Gênero: Masculino
  • Localização: France
  • Contribution Points: 0 LV0
  • Papéis:
  • Data de Admissão: agosto 15, 2020
Saiko no Kyoshi: Ichinengo, Watashi wa Seito ni Sareta japanese drama review
Em andamento 10/10
Saiko no Kyoshi: Ichinengo, Watashi wa Seito ni Sareta
1 pessoas acharam esta resenha útil
by Kenseiden
Ago 19, 2023
10 of 10 episódios vistos
Em andamento 7
No geral 9.0
História 8.0
Atuação/Elenco 9.5
Musical 8.5
Voltar a ver 9.0

3 Nen D Gumi

Le postulat de départ est classique et ne s'embête même pas d'une pirouette scénariste. Au moment de perdre la vie, notre héroïne revient dans le temps pour tenter de changer les choses. Si on rajoute à cela la sempiternelle dernière année du lycée, vécue du point de vue de l'enseignante, on s'apprête rapidement à passer son chemin. Il faut dire que GTO et autres professeurs dévoués à ses élèves sont légion dans les dramas japonais, si bien que... s'ils pouvaient nous en envoyer quelques-uns en France pour cette rentrée ça nous dépannerait. Alors qu'avons nous à apprendre de nouveau de la part Matsuka Mey qui ironiquement a maintenant l'âge de son personnage "vieux" dans 35 Sai no Kokosei.

Jusque dans le titre, aucune surprise ne vous sera cachée. notre héroïne est une professeure exceptionnelle et elle sera assassinée dans un an, par un de ses élèves. Alors il va faloir blinder le casting ou la réalisation pour nous séduire. La réalisation est somme toute assez classique, sobre, mais efficace. Du coté du cast, on est plutôt surpris par la justesse de tous les acteurs. Dans ce genre de drama la production essaie toujours de caser les deniers Johnny's à la mode. Sans trop d'expérience d'acting, le reste du cast fait souvent un effort pour ce mettre au même niveau (bas) dans le jeu. Ici quelque soit l'âge, chacun est dans l'émotion et ce montre mature dans sa prestation.

Cette maturité jouera parfois en la défaveur de l'immersion Un trop grand sérieux ou une trop grande assurance de ces lycéens feront perdre un peu la magie de notre retour dans nos années lycées. On a du mal a s'identifier, tant les situations sont tendues, à chaque jour qui passe et souvent pour tous les élèves de cette classe. Mais l'émotion est là, à chaque épisode. Matsuka Mey prend son rôle de professeure principale très au sérieux. Bien sûr on peut trouver cette ferveur et se renoncement sûrjoués, mais son regard, sa posture, son ton et ses discours font mouche a chaque fois. On souffre avec elle, on souffre avec ses élèves.

En suivant ses objectifs de sauver tous les élèves de sa classe en se sauvant elle même, la série peut légèrement paraître tourner en rond. Chaque épisode se ressemblant dans sa construction. Mais chaque jeune acteur, héros de son propre épisode donne a chaque fois une prestation qui fait oublié celle de l'épisode precedant. On se redit "mon dieu, qu'ils sont bons" et on se régale. Mention spéciale pour Utaha, la chanteur de Wednesday Capanella. Elle transcende son propre personnage qui on le suppose raconte sa propre expérience adolescente. Dans cet épisode, elle donne une prestation scénique à tirer des larmes , qui justifie entièrement sa présence. Et nous qui pensions avoir été plus qu'ému lors des épisodes précédents.

Pour terminer, un mot sur les seconds rôles, comme le toujours charmant Matsushita Kouhei, qui accompagnent notre professeur, mais restent bien transparents face à nos jeunes lycéens à fleur de peau. Un drama à prendre donc, au départ, au second degré pour accepter le manque de finesse du scénario, mais qui vous fera vite vibrer, tant il joue sur les émotions et les peurs adolescentes. Sans le dépasser, il nous rappelle par tellement d'aspects le chef d'œuvre 3 Nen A Gumi et pas seulement pour l'ending de Suda Masaki. Souhaitons, a cette nouvelle promotion, les mêmes carrières d'acteurs que les lycéens de la classe du professeur Hiiragi.
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