Detalhes

  • Última vez online: 17 minutos atrás
  • Gênero: Masculino
  • Localização: France
  • Contribution Points: 0 LV0
  • Papéis:
  • Data de Admissão: agosto 15, 2020
Bishonure Tantei Mizuno Hagoromo japanese drama review
Em andamento 6/12
Bishonure Tantei Mizuno Hagoromo
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by Kenseiden
Mai 23, 2021
6 of 12 episódios vistos
Em andamento
No geral 7.5
História 7.5
Atuação/Elenco 7.5
Musical 8.5
Voltar a ver 7.5

Avis de crachin

Avec ce drama on peut s'interroger sur la santé mentale des producteurs japonais. Où voulaient-ils en venir en confiant a la mignonne petite chanteuse de folk Ohara Sakurako un rôle d'apprentie détective, passant son temps à être trempée des pieds à la tête en chemisier blanc et costume de secrétaire ? Car c'est bien ce qui frappe dans les premières images de cette production assez cheap. Pour les acteurs déjà. Pas vraiment de tête d'affiche, puisque l'héroïne, comme son frère, joué par Amato Yuma restent cantonnée dans le paysage médiatique japonais à des rôles secondaires, malgré quelques années de carrières et des apparitions dans pléthores de dramas. Le cadre ensuite, ce Love hotel bien kitch, de bord d'autoroute, avec ses tours façon château de parc Disney et ce père vicelard, tenancier justement de cet hôtel.

Mais ne passez pas votre chemin tout de suite, puisque au delà des apparences ce drama recèle un non-sens et un humour bien moins lourd dingue qu'il n'y parait. On pourra même y trouver un certain charme.

Alors, oui, les habits de notre héroïne sont trempés et oui "vas y oni-chan" lors du jet de seau d'eau est limite-limite, mais la production a su rester quand même dans la décence et rendre ses scènes bien plus prudes qu'elles auraient pu l'être dans d'autre pays. N'attendez donc pas des images à la "Alerte à Malibu". Ohara-chan mettant plutôt en avant sa coiffure arrangée de 10 façons différentes en effet "wet". Jouant le rôle d'une étudiante en fin de parcours à la recherche de son premier emplois. Passant d'entretien en entretien, la série s'ancre dans la réalité des étudiants, malgré le caractère complètement fantasque du reste de l'histoire. La disparition soudaine de la maman, sans que les personnages semblent vraiment s'en souciés (on t'ils seulement contacté la police) Cet hôtel qui sert également de bureau au frangin, se prenant pour un Sherlock Holmes résolvant des disparitions de chats et autre mystère d'échanges d'étiquettes de promotion dans les Combinis. Où notre héroïne qui n'a qu'une seule amie, joué par la jeune et fantasque actrice Taiwanaise Pipi qui se retrouve présente complètement par hasard dans toutes ses affaires.

Affaires donc que Ohara chan aide à résoudre par son super pouvoir, qui lui-même n'est pas prêt d'être expliqué dans ces 12 épisodes de 20 min. Le pouvoir de remonter dans le temps grâce à une bonne quantité de flotte déverser sur son corps. Elle assiste donc à chaque épisode au vol de melon pan ou au meurtre ou à un meurtre des plus sordide. Car affaires ne sont pas du tout graduées dans ce drama. Construites toujours de la même manière, deux clients le A et B apportent leur demande et souvent et c'est là qu'on peut être déconcerté, car seule une affaire semble résolue au bout des 20 min. Est-ce voulu ? ...

Mais le charme de ce drama est justement dans cette déconstruction foutraque qui au fur et à mesure de ses épisodes prend son sens et donne de l'épaisseur à un mysterie drama fantastique, à la Detective Conan, comme on en voit tant. Des points clés comme la fin de l'épisode sur le toit font avancer l'histoire principale et donne finalement envie d'en savoir plus. Surtout que l'humour que certain diront lourd, est omniprésent. À la limite du Manzai avec le duo père fils justement très lourdingue. Mais si vous appréciez le genre et les situations très caricaturales (et japonaises) des jeunes filles cachées derrière un arbre pour espionner, vous allez adorer.

Ohara chan nous gratifie d'un Ending composé et chanté par elle-même, qui vaut à lui seul la vision du drama. Se mettant en scène pour le chant dans le générique. l'Opening n'est pas en reste, puisque les Enpitsu Macaroni nous offrent une ouverture Power-rock punchi et bien mise en scène par des effets d'eau classieux. Certains diront que c'est le seul moment qui a de la classe dans ce drama, je dirais que le Japon à aussi son charme pour son humour bien particulier. Et c'est pas Pipi-chan qui me dira le contraire. Épisode 4 à pisser de rire.... OK, je sors.
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