L'hôpital est-il un service de soin ou une tentreprise rentable ?
Sauf que déjà c’est un drama médical avec quasiment jamais de scènes médicales, ou très peu…De plus c’est un drama très déstabilisant car rien ne se passe comme on s’y attend.
Certes, le Président n’est pas sympathique… mais il aime les chiens.
Le héros a des airs de chevalier blanc…mais il pratique la dénonciation anonyme !
Les médecins défendent leurs principes, mais, ils ne crachent pas sur les primes qu’ils pourraient avoir en vendant un peu leur âme ! On s’attend à chaque instant aux balises habituelles du genre, affrontements, défaites apparentes et victoire finale et triomphante, mais ça n'est jamais comme ça que ça se passe.
Bref, tout ça pour dire que l’intérêt fondamental du drama, c’est la psychologie des personnages et l’image (un peu effrayante, je l’avoue) de la médecine capitaliste à la manière coréenne !!
Le pur romanesque est remplacé par la force de la réalité de la facilité avec laquelle ont peut perdre son âme, s’il n’y avait pas ici et là un élément ou deux pour vous rappeler l’essentiel… Comment on peut se battre, même si on n’est pas parfait, pour un idéal plus grand que soi.
Si la fin est satisfaisante dans sa logique elle est loin du happy end, et quant à la Romance, et bien, il y a des sentiments, (amour, amitié, fraternité) mais vraiment discrets, délicats, et d’autant plus touchants mais pas du tout de romance (autant vous le dire de suite : personne n’embrasse personne ! jamais ! d’un bout à l’autre des 16 épisodes, et moi, ça ne m’a pas manqué du tout ! ce n’est pas le genre du drama !)
Mais n'allez pas croire qu'on s'y ennuie ! En tous cas moi je ne l'ai pas lâché, d'un bout à l'autre !
Là dessus, une interprétation excellente, Cho Seung Woo est un Président froid, ne suivant que son but… sauf que c'est quand même un homme et pas un robot… Les autres sont tous à la hauteur, Lee Dong Wook, Yoo Jae Myung particulièrement (il affrontait déjà Cho Deung Won dans Stranger ! ) Ah ! et j'oubliais la belle histoire entre les deux frères Lee Dong Wook et Lee Kyu Hyung (2è fois que je le remarque comme un excellent acteur, celui-là ! )
J'ai trouvé "Life" passionnant, même si le romanesque est à trouver dans la description du réel sans le romantique… et un énorme plus : PAS DE CHANSON !!! (sauf le générique, et elle est très supportable et très courte ! )
Du bien fait de la cuisine dans les rapports humains et la communication...
Ce que j'ai aimé :Ce ne sont pas les péripéties elles-mêmes des personnages, car on a vu ça cent fois : une rencontre enfantine, un premier amour que le Destin remet sur notre route, le chef de famille tyrannique, les destins brisés par un grave accident… Non, si je l’ai aimé c’est par la qualité délicate et l’atmosphère impressionniste d’une réalisation légère et intelligente soutenue par une photo particulièrement belle, soignée, privilégiant les gros plans au ras du sol sur des herbes, des plantes, apportant des pauses de calme bonheur, et une vraie recherche dans les lumières d’aube, ou de couchant lumineux.
Les deux éléments essentiels sont la cuisine et ce qu’elle apporte de chaleur et de réconfort, et le lieu principal du drama : un centre de soins palliatifs;
Le scénario chemine paisiblement dévoilant peu à peu les tenants et aboutissants, (seulement quand il en a envie, ce qui donne une telle originalité au récit, et non aux moments obligés habituels).
On se pose des questions, puis on les oublie presque et la réponse nous arrive soudain dans un récit d’une scène passée, ou dans le besoin longtemps retenu d’une explication, et le personnage s ‘éclaire et se précise.
Les personnages pourraient être aussi les stéréotypes habituels : les deux cousins rivaux briguant l’héritage, sauf que là ils s’en écartent peu à peu, et laissent entrevoir leur personnalité profonde. C’est comme par hasard qu’on va découvrir que l’un des héros pratiquait la poterie, et c’est presque sans le faire exprès que l’autre laisse échapper à quel point la vie de contrainte qu’il a menée l’a épuisé…
Le drama est lent, rythmé par les séances de préparations culinaires de l’héroïne, rappelons-le, la cuisine y est le vecteur essentiel de la relation humaine. Dans un centre de soins palliatifs, les patients sont sur le départ…. et des départs il y en aura, mais le réalisateur a su rester dans la délicatesse de l’évocation. Et c’est par la cuisine et les souvenirs qu’ils en ont que ces patients vont vivre leurs derniers jours, retrouvant leur enfance, ou leur amour par le miracle d’un goût longtemps cherché et enfin retrouvé.
La cuisine est le symbole de la vie plus forte que tout jusqu’au bout. Les différentes anecdotes liées aux patients s’intercalent dans l’histoire principale, tissant un récit qui nous imprègne de plus en plus, non de tristesse mais de chaleur humaine et de bonheur tranquille. Les personnages vont trouver leur voie, la force d’imposer leur choix, la force de pardonner, la liberté de choisir.
les défauts :
Justement, la légèreté de la réalisation frôle l’inconsistance, les trois premiers épisodes déroutent, on ne saisit pas où veut aller le réalisateur, les années défilent d’un coup, accumulant les évènements, comme si le réalisateur avait cherché un peu son chemin, jusqu’au moment de l’arrivée au centre de soins. Là, l’histoire s’installe et se développe, donc il faut ne pas se laisser rebuter, ce que j’ai failli faire je l’avoue !
Quelques personnages ou scènes inutiles (le frère, très souvent insupportable, la dernière séparation qui n’apportait rien, comme si le réalisateur s’était dit « Ah ! rappelons-nous qu’on fait un drama, ça manque de cliché ! » ) mais cela ne détruit pas la jolie petite musique, juste une ou deux fausses notes !
la fin :
on aimerait que tout soit bouclé, mais ce qui a été perdu ne reviendra pas, et la vie continue, comme le dit Kang il y aura des moments difficiles, mais on les surmontera… Donc une fin heureuse, mais non le happy ending asséné comme la Vérité inévitable…
Justement, la musique est belle, sauf la chanson, que l’on entend surtout au début, puis qui peu à peu disparaît et c’est très bien, elle ne collait plus du tout à l’atmosphère.
Les acteurs sont très bons particulièrement Yoon Kye Sang, déjà tellement excellent dans le film « Malmoe », tout en retenue, intériorité et justesse. Je dirais que lui et Jang Seung Jo (Lee Joon) jouaient « cinéma » et les autres jouaient « drama », et ça se voyait un peu avec Ha Ji Won, qui m’a parue parfois moins à l’aise, surtout dans les scènes avec Lee Kang. Lui, il « était », elle, elle « jouait », si vous voyez ce que je veux dire.
Mais comme la bonne cuisine, ce drama se goûte, se déguste et laisse une grande douceur en bouche.
Au delà du mal, il y a le cœur humain...
Je l’ai beaucoup beaucoup aimé !Des dramas sur la traque d’un tueur en série, j’en ai vu plus d’un, de qualité très variées et inégales, et là on en a un très bon.
Ce qui en fait la qualité première, ce sont les personnages, plus ou moins cabossés, et le super flic élite n’est pas celui qui l’est le moins, malgré les apparences ! Ce qui m’a vraiment touchée, ce sont les liens particuliers qui existent entre les policiers et les habitants de cette petite ville, définis par Lee Dong Sik : « Quand ils sont entre eux, ils ne se supportent pas, mais si un étranger arrive pour leur nuire, ils s’unissent aussitôt. » C’est un comportement que j’ai moi-même souvent rencontré dans ma campagne, et c’est ce côté humain universel qui m’a plu.
Le thriller :
On part d’une disparition et un meurtre vieux de 20 ans, jamais résolus, comme un écho de la disparition qui vient de se produire au présent, qui bouleverse à nouveau le petit village de Manyang. Mais l’histoire ne s’arrête pas à la découverte du tueur qui, en général, clôture le drama. La résolution de ce mystère ne fait qu’ouvrir d’autres interrogations, faire tomber d’autres masques.
les personnages :
Ici on peut penser que l’intrigue policière est avant tout le support d’une histoire d’humains, les avancées ou culs-de-sac de l’enquête donnant l’occasion aux personnages de se révéler en se confrontant, ou en se soutenant. La fin du drama est plus une renaissance, un nouveau départ dans un monde éclairci comme le retour du soleil après une tempête… Ce n’est pas une rédemption, mais plutôt une renaissance, après avoir regardé en face leurs actes, en avoir accepté les conséquences et avoir compris quel était le vrai sens qu’ils voulaient donner à leur vie.
La réalisation :
Elle est bonne, sauf peut-être un peu trop insistante au début, pour orienter les soupçons du spectateur d’une façon trop évidente (éclairages qui soulignent un peu trop un sourire qui devient menaçant, …) puis elle devient plus classique, plus intelligente, nous laissant le soin de nous faire notre opinion. A la fin, le réalisateur a encore clairement appuyé le sentiment de renouveau par la lumière enfin revenue, dans le ciel et sur le visage des acteurs (Shin Ha Kyun semble avoir rajeuni de 10 ans )
Les acteurs :
Ils sont tous excellents mais un applaudissement particulier pour Shin Ha Kyun, qui interprète parfaitement cet homme torturé par un passé douloureux, une culpabilité d’autant plus écrasante qu’elle ne se réfère pas à un acte concret mais à une absence… Ses regards, particulièrement expressifs et la modulation de sa voix sont impressionnants de justesse, de profondeur, d’humanité. En face de lui Yeo Jin Goo incarne avec vérité et finesse le jeune flic dont la rigidité est l’armure qu’il a choisie pour résister à une enfance douloureuse et un père tyrannique. Il arrive bardé de ses certitudes, et il lui faudra apprendre à les abandonner et à se confronter à la réalité… Yeo Jin Goo progresse sans arrêt, à chaque drama où je le croise. Il a l’habitude de la caméra depuis son enfance, tant il a incarné de héros jeunes. Mais quand il est passé au héros adulte, personnage principal, dans « the crowned clown », il ne m’avait pas vraiment convaincue, je le trouvais manquant de sincérité. C’était déjà beaucoup beaucoup mieux dans « hôtel del luna », mais là il réussit à incarner son personnage, en non plus à le jouer, si vous voyez ce que je veux dire.
Un applaudissement aussi pour Choi Dae Hoon, qui met beaucoup de sensibilité et d’émotion dans son personnage au bord de la schizophrénie, sous l’emprise d’un traumatisme qui hante son inconscient.
Un dernier mot pour l’OST, magnifique, c’est le personnage supplémentaire, qui soutient l’histoire et les acteurs de bout en bout. La belle chanson de Choi Baek Ho et sa voix particulière donnent le ton et créent l’atmosphère, ainsi que toute l’OST due à Ha GeunYoung, dont tout ce que j’ai réussi à savoir c’est que c’était une femme. Je souligne en passant l’injustice dont sont victimes tous ces musiciens dont on ne sait pas grand chose, alors que la vie d’un moindre boys band à la valeur musicale discutable est passée au crible (bien trop parfois) de sa naissance à la couleur de son dernier caleçon !
Bon, pour en revenir au drama, il est excellent, à voir absolument, mais attention, celui que vous commencerez après a intérêt à être au top, sous peine de paraître bien fade insipide !
Histoire classique mais traitée de main de maître !
J'ai fini hier soir "BTIMFL" et je peux dire tout de suite que j'ai vraiment beaucoup aimé ce drama !Le gros plus à mes yeux c'est l'opposition constante entre un jugement sans concession sur la société traditionnelle coréenne axé essentiellement sur le mariage, et le désir de trouver malgré tout sa place dans cette société, avec les concessions que cela demande.
Nous avons trois couples bien différents et pourtant très proches par l'amitié indéfectible qui unit les trois femmes, et deux des hommes et à travers eux nous allons aborder des problématiques aussi diverses que le harcèlement sexuel, le pouvoir de la belle-famille (changer sa bru en esclave ), le patriarcat, le désir de sortir justement de ces archétypes , et surtout un questionnement permanent sur : qu'est-ce que le mariage en Corée ? (il y a des aspects universels mais quand même l'enracinement coréen est dominant, ce qui est normal ! )
La force du drama vient de la maîtrise parfaite des dialogues, excellents et des idées fortes et justes qu'ils véhiculent (un exemple : "le seul fait d'avoir vécu hier ne signifie pas que vous savez tout sur aujourd'hui". "On ne prend pas, on ne vole pas un cœur, il vient, c'est tout") toujours bien en situation.
Mais il ne faut pas croire que c'est un drama prêchi-prêcha ennuyeux et moralisateur ! Que nenni ! Il y a beaucoup d'humour, de la tendresse et de l'émotion en pagaille, et c'est soutenu par un scénario archi-classique mais bien construit qui donne un support solide aux dialogues en restant suffisamment en retrait. Pas besoin d'une intrigue palpitante, ce n'est pas l'essentiel du propos et le cliché qui arrive est désamorcé aussitôt, comme par exemple l'entrée en scène de l'ex qui ne correspond pas, mais pas du tout à l'ex vile morue classique !
Un gros plus : les femmes ! Ce sont elles qui mènent la danse, prennent des initiatives, font le premier pas, s'avouent leurs sentiments, et même carrément le désir physique, sont lucides, savent ce qu'elles veulent, ne cassent pas leurs talons tous les 10 m en poussant des petits cris d'oiselles effarouchées, d'ailleurs elles ont de "vraies" chaussures, un détail peut-être, mais qui en dit long ! Ce sont les hommes qui ne savent pas, ne comprennent pas, se trompent (mon Dieu la rigolade quand PDG Ma se trompe sur la signification de la chambre 19 !! j'en ris encore ! ).
Autre gros plus : les interprètes filles et garçons, vraiment excellents, premiers et seconds rôles, et là aussi l'originalité est de mise, avec surtout PDG Ma, si ouvert, si clair dans ses sentiments, et son désir d'apprivoiser coûte que coûte Soo Ji mais avec légèreté et gravité à la fois et toujours l'humour sous-jacent. Bien sûr Sae Hae est particulier, mais des ténébreux mystérieux qu'il faut déverrouiller, ,ça c'est déjà vu, bien que celui-là soit particulièrement gratiné ! Mais tout de suite on découvre son honnêteté fondamentale, son sens aigu de la justice, son souci permanent des autres même si ce n'est pas toujours évident car la façon dont il s'y prend le ferait plutôt passer pour un vrai sociopathe !
Le troisième, eh bien il est sous l'emprise de celle qu'il adore, un femme-enfant capricieuse et charmante qui le fait passer par des trous de souris depuis 7 ans ! date fatidique à laquelle les couples commencent souvent à s'interroger !
L'héroïne principale est vraiment du genre que j'adore, la tête sur les épaules, mais du rêve quand même, lucide (ce mot m'est souvent venu en tête en regardant le drama ) sur le monde et ses sentiments, et j'ai aimé la façon dont elle met à l'épreuve son couple, bien que le coup
Le classique "je t'aime mais je te quitte" on aurait pu s'en dispenser, mais pas de la rigolade avec la Mongolie et la rue Insa-dong !!! Heureusement que l'épisode 16 rattrape bien le coup !
J'ai aimé la fin même pour le troisième couple, parce qu'après tout accepter la vie qui rendra heureuse la femme qu'on aime parce qu'on ne peut pas vivre sans elle, ça se défend et c'est aussi un choix de vie, je trouve, même si la vie que veut Ho rang c'est justement rentrer dans le jeu social traditionnel et se sentir "en appartenance" (magnifique explication étologique de Sae hae, en passant ! ) Les deux autres couple me font espérer que peut-être les jeunes Coréens commencent à secouer le joug confucianiste du poids des anciens, même si ce n'est que dans un drama, mais je crois que ceux-ci sont le reflet de la société qui les produit !
Alors le moins pour moi, c'est comme toujours : les chansons !!! Il y en a plein, elles passent tout le temps, et malheureusement V... affiche les paroles qui s'intercalent sans arrêt dans les dialogues, et ça c'est pénible, d'autant que c'est juste le genre de chansons que je supporte difficilement ! Mais bon, c'est minime, quand même au vu de l'excellence du reste !
Je conseille donc fortement, même s'il a déjà été bien vu ici !
Unn prince apprend sur le terrain comment vit son peuple...
J’ai beaucoup aimé ce drama, qui pourtant réunit un nombre incroyable de clichés (jusqu’à celui d’un personnage ne pouvant reconnaître les visages ! ) plus de la romance, ce que je fuis en général ! Mais ici, dès le début, grâce justement à l’enchaînement de tous les codes habituels des sageuks (complots, assassinats, ambition, et personnages disparus reparaissant après des années, perte de mémoire et légitimité de la descendance…) on a la sensation d’être dans un environnement confortable dont on connaît les détours. On devrait s’ennuyer, donc ? Eh bien pas du tout !! La réalisation est rapide et précise, les évènement s’enchaînent bien les dialogues bien écrits permettent de bien cerner tous les personnages, leur psychologie et leurs actions.Ce qui m’a accrochée dès le début, c’est que sous ses airs de sageuks, en fait le drama n’en a que l’apparence : costumes, palais, combats, assassins en noir(tenue incroyablement seyante d’ailleurs ! ), etc. En fait les personnages se comportent beaucoup plus comme des personnes contemporaines, surtout dans leur façon de parler et de se comporter, comme le Roi, qui parle à son fils comme un père d’aujourd’hui, et la façon dont le prince entre et sort du palais « secrètement » mais avec quand même une grande facilité, ainsi que la relation du prince avec le juge Jung Jae Yun, qui parfois se moque ouvertement et amicalement de lui, plutôt genre bromance que relation royale !! D’ailleurs on ne sait rien de l’époque exacte, il n’y a aucune relation à un fait historique réel, l’essentiel étant de créer un environnement propice aux contrastes d’un prince de Joseon se retrouvant chez des paysans.
Le drama passe par des étapes différentes, le début ultra-classique, l’action domine (complots, combats, cérémonies de la pluie…) puis le passage dans le village, plus comédie romantique, même si on retourne de temps en temps voir ce qui se passe à Hanyang, et la troisième partie où tout se mélange, action, romance, avec de belles scènes d’émotion, puis un final carrément écrit en comédie sentimentale où on est plus que jamais éloignés de tout le cérémonial de la vie des palais de Joseon…On nous dit bien qu’ils se marient (ne me dites pas que vous en doutiez ?) mais on se garde bien de nous montrer tout le tralala qui entoure les mariages royaux !!
On sait très bien où on va, mais le chemin pour y aller est très agréable, avec des personnages hauts en couleurs, et très drôles (les paysans, évidemment) de belles amitiés viriles, une ébauche de triangle amoureux. Si l’amnésie fait partie des codes archi utilisés, ici elle l’est avec humour et la façon du retour des souvenirs est très bien faite, en douceur et délicatesse sans coup de théâtre. Le personnage du gouverneur/conférencier/juge est intéressant car essentiel à l’histoire mais légèrement décalé, un peu en retrait, et ça aussi, dans un « vrai »sageuk, il aurait été arrêté vite fait ! D’ailleurs Kim Sun Ho excelle dans ce genre de personnage, à l’ironie légère, plus ami qu’amoureux. En parlant interprétation, j’ai trouvé les deux héros parfaits. Do Kyung Soo est superbe, incarnant avec finesse et intelligence un personnage qui pourrait être monolithique, mais chez qui il sait faire passer l’émotion, la tendresse, la tristesse, la colère froide. La scène dans la forêt, avec le manteau de son garde du corps, j’avoue, j’ai pleuré ! Mais ça ne m’étonne pas il m’avait complètement bluffée dans le superbe film « swing kids » ! J’espère qu’il fera une vraie carrière d’acteur, il en a tout le potentiel ! Nam Ji Hyun lui donne très bien la réplique, avec elle aussi finesse et intelligence. Ils font très bien passer l’inévitable « je t’aime mais je te quitte » qui, ici, était vraiment obligatoire, avec beaucoup de tendresse, et de tristesse sans mélo. L’équipe de paysans est parfaite, et l’autre inévitable, Han Suk Kwan, dans le noble caricatural, parfait personnage odieux dans le comique !
Bon, ce commentaire s’éternise ! Un mot sur une très belle musique, des chansons jolies et qui ne viennent pas gâcher les moments d’émotion, et je conclurai en recommandant chaleureusement ce drama délicieux, chaleureux, qui captive par le clacissisme de son scénario, qui permet aux acteurs de se libérer et d’être excellents !
Rien n'est jamais aussi loin que la paix du cœur
J’ai adoré ce film, son atmosphère paisible qui va pas à peu se fissurer, la façon délicate et absolument pas démonstrative dont le réalisateur nous fait découvrir la vérité, comme une série d’écrans qui s’écarteraient les uns après les autres… Rien de plus simple que le début : Un père et sa fille qui ont trouvé refuge dans une ferme, les relations amicales qui se sont nouées entre le patron, sa fille et l’employé et sa fillette, dans un cadre bucolique, une nature splendide et pure… Sans coup de théâtre, d’une façon très naturelle, des arrivées, telles des cailloux brisant la surface lisse et sans mystère d’un étang , vont nous faire pénétrer dans la vie des personnages. Le miroir est brisé et les morceaux recomposent à la fin une autre image, qui nous laisse avec un sentiment indéfinissable d’amertume, car ce qui était au début un symbole encourageant de la nature humaine, a retrouvé à la fin tout ce qui en fait la tristesse : les préjugés, la discrimination qui détruit des vies, l’impossibilité de trouver, même dans un lieu lointain, la paix du cœur et le droit de vivre.Le titre « un lieu lointain » en est le parfait résumé : c’est à la fois le lieu rêvé et inaccessible où chacun est accepté pour ce qu’il est, et le lieu intérieur où trouver la paix de l’âme. Le film nous prend dès les premières images par la beauté incroyable de la montagne coréenne en automne, par la paix qui s’en dégage, puis nous accroche par les premières fissures qui nous font avancer de compréhension en découvertes… Les deux heures passent comme un souffle, et même j’aurais voulu continuer à suivre les personnages, mais nous ne pouvons que les imaginer, car nous restons dans ce lieu lointain où ils avaient cru pouvoir vivre, lieu dont nous avons découvert qu’il n’était pas le paradis entraperçu au début…
Les acteurs sont parfaits, simples, justes, sincères, les dialogues aussi, il n’y a rien de trop dans ce film, et en même temps chaque plan, chaque mot a son sens et son utilité pour ouvrir les perspectives…
Nous sommes sorties littéralement enchantées par ce film, au sens propre du terme, pris dans un enchantement, par son atmosphère, sa justesse, sa simplicité poignante et il m’a été difficile de voir de l’espoir dans la fin, ouverte, mais sans illusion…
A travers plaines, prairies et déseert, la longue marche d'une princesse et d'un général
J‘ai eu un peu de mal à y entrer, vu 9 épisodes, puis après une très longue pause j’ai tout repris par le pied et là je ne l’ai plus lâché !! Le titre est parfait parce que c’est une ballade au sens où on nous raconte une histoire poétique, avec des personnages nombreux et intéressants, et une balade parce qu’on se promène des Plaines centrales au Grandes prairies en passant par les Déserts dans de très beaux paysages, des décors grandioses et au bruit du galop des chevaux .Admettons tout de suite qu’il y a quand même quelques grosses naïvetés au niveau du scénario, des raccourcis improbables aussi, mais la réalisation a contourné le problème en remplaçant les scènes de chute (Ah ! la fameuse falaise est ici un précipice vertigineux)de guerre ou qui poseraient un gros problème technique par des dessins, forts beaux ma foi, et je trouve cette idée géniale ! Mais cela ne nuit pas et même donne une certaine fraîcheur au récit, comme si on lisait un magnifique livre d’images.
Cependant si on accroche si bien à l’histoire, c’est que le(la ? les ?) scénariste s’est attaché à créer de vrais beaux personnages, avec leur profondeur, leur part d’ombre, leur personnalité propre, et qu’il(elle) a su leur donner une réelle évolution au cours de leurs pérégrinations ! Changge va apprendre non à pardonner, mais à comprendre et à faire la part des choses, comme savoir faire passer l’intérêt de son peuple avant sa vengeance. Il en est de même pour les autres, même les méchants ont le temps de nous laisser comprendre pourquoi ils en sont arrivés là ! On croise des personnages secondaires qui parfois ne font que passer mais qui prennent toujours le temps de se faire apprécier pour leur générosité, leur intelligence, leur noblesse ou leur loyauté, ou le côté insupportable comme le jeune Prince Héritier !
La fin est parfaite, chacun est à la place qu’il s’est trouvée, pas forcément celle qu’il (elle) imaginait au début ! Ceux qui ont à subir un chagrin éternel ont acquis la force de le supporter, ceux qui ont trouvé leur bonheur sont là pour les y aider.
Bref, engagez-vous dans ce voyage au long cours, et comme moi, arrivés au bout, vous vous direz « Et maintenant ? Quoi faire ? » l’esprit encore plein des échos de la longue ballade…
Entre magie, fantômes et exorcismes, histoire originales d'une agence immobilière particulière !
Une fois admise l’hypothèse que les maisons hantées se trouvent à foison dans l’immobilier et qu’une agence gérée par une exorciste aidée par un médium se charge de les « nettoyer » avant de les vendre, on peut entrer dans cette histoire qui se double d’une enquête sur une mort ancienne et et sur le démantèlement d’une société de construction pourrie par la corruption et la violence.Sans être transportée j’ai bien aimé ce drama que j’ai regardé parce que je suis fan des histoires de fantômes en général, et aussi parce que j’aime beaucoup Jung Na Ra et je voulais voir si Jung Young Hwa avait progressé depuis You’re beautiful, et surtout depuis The musketeers !
En fait le couple Ji a/In Beom est la valeur essentielle de l’histoire, se maintenant constamment à la limite de la romance sans jamais y tomber. C’est encore une fois le truc du couple improbable mais là c’est la femme qui est rude, désagréable et très froide, et la simplicité assez rigolote de l’escroc médium va pas à peu faire tomber les barrières, mais on ne parlera pas d’amour, plutôt d’une amitié solide et d’une complémentarité… Les personnages secondaires sont très bons, l’ami fidèle Ji Chul, The Jin le voyou qui n’arrive à choisir s’il devient honnête ou non, la secrétaire assez mystérieuse et surtout l’affreux Président magistralement interprété par Ahn Kil Kang qui ne déçoit jamais, en « méchant » comme en « gentil ».
Je ne me suis jamais ennuyée, et même j’ai passé un très bon moment, il y a de l’humour et les fantômes ne font pas vraiment peur !! Si vous aimez ce genre, je recommande !
Pris au piège d'une boucle temporelle, peut-on changer le destin ?
Ce drama est une mécanique implacable, nous sommes captivés, capturés dans cette boucle temporelle. on ne perd pas de temps à se demander le pourquoi du comment, on y est, c’est tout. Ensuite on va suivre avec passion le travail d’enquête et de recherche des deux héros et voir petit à petit se déplier les petites histoires de chacun des passagers, leur inter action, puis la découverte de la raison de cette explosion. Le scénariste a su éviter le piège de la sensation de tourner en rond due au fait du recommencement sans fin de la boucle en variant la durée des périodes, en ménageant des échappées dans la vie des protagonistes, et même un flash back de 5 ans pour expliquer certains personnages. J’avoue avoir râlé à ce moment-là, tant je ne voulais pas lâcher les deux héros et leur travail de recherche, mais je dois reconnaître que ce flash-back était nécessaire et avait tout à fait sa place dans la logique de l’histoire ! Les explosions se succèdent, les héros s’approchent de la solution, comprennent les autres et en même temps se comprennent et se découvrent. Des personnages annexes se précisent, on apprend à les connaître au fur et à mesure de leur retour dans l’histoire à chaque boucle, comme le policier, il y en a qui meurent, mais qui sont à nouveau là à la boucle suivante et alors, comme on espère, comme on attend la réussite des deux jeunes qui veulent sauver tout le monde !Les acteurs sont parfaits, leurs personnages très bien écrit, manifestant les doutes, la peur ou l’altruisme, le courage, la colère ou le remords qui en font des êtres humains attachants mais réels !
J’ai beaucoup aimé la fin, satisfaisante mais pas trop happy end, après tout à part les deux héros, personne ne se connaît dans ce bus, et si la vie de chacun va prendre une autre direction, ils ne sauront jamais ce qu’ils doivent à Shin Qing et He Yun !
En passant j’ai souri en lisant les traductions des slogans écrits (en rouge !) un peu partout dans le commissariat, un peu de propagande ne fait jamais de mal !!
Enorme succès en Chine, puis en Asie, je le recommande !!!
Le plaisir de sortir des villes et de respirer le bon air !
J’ai vraiment aimé ce drama tout simple, parfaitement prévisible au niveau de l’histoire (citadin versus campagnards, couple improbable, conclusion attendue…)mais dont les personnages sont sympathiques, les dialogues bien écrits, et donnent tout du long la sensation partager la vie de gens simples et normaux, je veux dire par là sans tueur en série, sans psychopathes ou sociopathes, et si les héros ont leur part de trauma de l’enfance, ils n’ont rien d’extraordinaire non plus. le drama est court, les épisodes aussi, entre 30 et 40 minutes chacun, d’ailleurs l’histoire n’en aurait pas supporté plus ! Il y a de l’humour, de la tendresse de l’émotion, et la découverte de nouveaux acteurs est un plus certain, même si Choo Yeong Woo est encore un peu à l’étroit dans le personnage, ce qui tombe bien puisqu’on a affaire un homme peu sociable et introverti ! Nul doute qu’il a du potentiel, et les autres aussi !Je le conseille donc, c’est un délicieux moment de fraîcheur, suffisamment bien écrit pour qu’on en arrive à penser que les clichés ne sont en fait que l’image de la vraie vie !
Vrai sac de nœuds qui se dénoue à la fin...
J’ai beaucoup aimé ce drama, son intensité habilement entretenue tout au long des 10 épisodes, une intrigue tortueuse mais qui retombe très bien sur ses pieds à la fin. Le policier Katsugari ne va pas lâcher comme ça, et fera tout son possible pour rester dans l’enquête. on a l’occasion (encore une fois !) de constater le pouvoir granitique de la hiérarchie au Japon, même si vous savez qu’ils se trompent, vous vous inclinez et vous la fermez !! L’histoire nous tient en haleine jusqu’au dernier épisode, où l’explication de toute l’histoire demande forcément un temps de ralentissement ! L’un des protagoniste a une remarque que je me suis également faite : « tout ça pour ça !… » Et effectivement on a la sensation d’une machine implacable qui s’est mise en route qui entraîne comme un tourbillon vers le fond ceux qui passent à sa portée, et quand on a la conclusion, on voit une fois encore qu’un seul domino qui tombe peut enchaîner la chute de tous les dominos. D’ailleurs dès le début cette image nous est donnée, un peu comme la préfiguration de ce qui va suivre !Le drama est soutenu par l’excellente interprétation des acteurs, Nino et Tamaki HIROSHI en tête mais le reste de la distribution est à la hauteur !
Et encore une fois, 10 épisodes de 45/50 mn et toute l’affaire est bouclée, et il ne manque rien ! C’est le talent des Japonais !!
C’est très addictif, et très distrayant, bon pour e vider la tête sans oublier de faire fonctionner les petites cellules grises !
Le Démon ne pourra jamais rien contre l'Amour...
Il y a le royaume des Fées et la tribu de la Lune en guerre depuis des millénaires. le Seigneur de la Lune, le puissant démon Dong Fang Qing Cang a été scellé avec son armée depuis 30 000 ans. La fée Orchidée, tout à fait en bas de l’échelle sociale du royaume des Fées ne rêve que de gagner son immortalité, et sans trop le faire exprès elle brise le sceau qui retient Don Fang prisonnier, le liant à elle par le sceau du cœur. Et voilà notre magnifique démon obligé de suivre la petite fée insignifiante pour essayer de récupérer son armée…Bon, mon résumé est insuffisant et bancal, mais ça n’a pas grande importance, parce que, même si je n’ai pas tout suivi dans les histoires de guerres, morts, résurrections et récupération des l’âme primitive, ce qui m’a emballé c’est la superbe histoire d’amour entre les deux personnages principaux. Je craignais au début une héroïne cucu et bêtifiante mais pas du tout, Orchidée a la vraie intelligence du cœur et son influence sera déterminante dans l’évolution de Don Fang, à qui elle va réapprendre les sentiments, les émotions, qu’on lui avait arrachées pour en faire le futur maître sans pitié de sa tribu. Autour de l’amour lumineux de Dong Fang et Orchidée s’entremêlent de sombres passions d’ambition ou de haine, ou même d’un amour désespéré qui pousse Rong Hao (un autre personnage du royaume des Fées) aux extrémités de la trahison et de la mort. C’est une histoire à la fois « de bruit et de fureur » et aussi de rédemption par le don de soi, dont la morale ultime est que le destin existe peut-être mais que le cœur peut le vaincre s’il y met suffisamment d’amour et de ténacité !
la fin m’a satisfaite, évidemment, mais j’aurais quand même aimé un petit bout d’explication…
L’OST est très belle, les décors et costumes aussi, et les Chinois (ceux du drama tout au moins !) sont fichtrement beaux (hommes et femmes, si je peux me permettre une classification archaïque et démodée… )
J’ai vraiment aimé ce drama que je me prépare à revoir incessamment sur Netflix, en srt anglais, mais au moins sans les tartines des paroles des chansons de Viki !
l'intrigue policière est le support d'une étude de la psychologie complexe des personnages !
Je viens de voir à mon tour "[b]decision to leave[/b]" (merci à l'invention du DVD ! ) et je l'ai beaucoup aimé ! Je n'ai rien vu d'autre de PARK Chan Wook même si j'ai toujours en projet sa trilogie sur la vengeance !Dès les premières images j'ai été ensorcelée par la beauté de la lumière, de la photographie et des paysages choisis (le suicidé a eu une idée merveilleuse d'accomplir son geste dans un site aussi époustouflant de beauté ! ) Ceci dit, quand la beauté picturale est aussi évidente ça augure mal pour la suite, souvent, surtout que la mise en scène elle-même n'est pas conçue pour ouvrir facilement les portes de l'histoire (mélange de réalité, d'imaginaire et de rêve pas vraiment évident au début, ou alors mon cerveau vieillit et perd sa perspicacité ! )
Cette introduction pourrait laisser entendre que je suis restée en dehors de l'histoire, mais pourtant ce n'est pas du tout le cas, ceci grâce à l'écriture incroyablement fouillée des personnages, la précision chirurgicale des dialogues (surtout du fait que Sore est chinoise, maîtrisant mal le Coréen) Ils nous permettent de pénétrer au cœur des sentiments, des hésitations, des choix des deux personnages principaux. Ce travail du scénariste et du réalisateur est magnifiquement soutenu par le talent impeccable des acteurs qui nous font partager, non, mieux, vivre leurs déchirements intérieurs. L'esthétique très poussée de l'image et le raffinement presque excessif de la réalisation deviennent alors le soutien des personnages et leur mise en valeur, alors qu'au départ je craignais qu'ils en soient écrasés !
J'ai adoré le fait que la relation des deux héros ne se concrétise jamais, qu'en fait cette relation n'ait jamais été accordée, lui est d'abord attiré, puis quand il comprend qu'il a failli dans sa tâche de policier, il part, et là c'est elle qui se découvre un sentiment qu'elle ignorait, s'étant simplement servie de lui jusque là. Cela lui rendra une certaine pureté qui la conduira à la solution définitive de la fin et qui la sauvera d’être totalement la froide manipulatrice qu’elle semblait être jusque là. Car il faut bien reconnaître que l'intrigue policière n'est que le support d'une étude très fouillée de la psychologie complexe des personnages !
La fin est époustouflante d'imagination, de beauté et de désespoir, c'est la fin grandiose d'un opéra, les cris d'appels et le bruit des vagues en constituant la musique !
C'est un film que je reverrai car je comprendrai mieux l'écriture de [b]PARK Chan Wook[/b] et je pourrai mieux le déguster depuis la première image !
amnésie, trauma de l’enfance, amours adolescentes et retrouvailles
J’ai beaucoup aimé ce drama, assez classique dans sa forme (histoire de pertes de mémoire, de trauma dans l’enfance, d’amours adolescentes et de retrouvailles) mais plutôt bien écrit dans l’enchaînement des évènements, et la recherche du ou des coupables. Les personnages se tiennent, sont cohérents et ont une évolution assez logique. Par moment le scénariste cède à la tentation de vouloir nous orienter sur de fausses pistes mais on reprend vite la bonne direction. J’ai particulièrement aimé la façon dont les caractères des personnages sont écrits en évitant le cliché du « tout noir/tout blanc » et ils se trompent parfois, peuvent corriger le tir, restant en cela proche de la réalité de l’imperfection humaine ! la romance est agréable, et n’occupe pas plus de place qu’il ne faut, l’enquête apporte son lot de suspense de coups de théâtres… La fin est vraiment parfaite à mes yeux, éminemment japonaise, douce-amère, toute en points de suspension, avec la tristesse d’un départ, mais la joie d’un accomplissement…. Elle me satisfait vraiment, mais quand même, aux yeux de la logique cartésienne, elle devrait être différente. On comprend que tout n’a été qu’enchaînement de circonstances malheureuses qui ont entraîné un destin vers le drame, et j’ai été heureuse que ça définisse pas dans la tragédie que je craignais, connaissant la propension qu’ont les Japonais à se suicider !Pour finir, j’ai passé un excellent moment, et je le recommanderaient !!
Pour notre plus grand plaisir, on prend les mêmes et on continue…
Nous n’avons plus OCN aux manettes, et ça se sent, la réalisation est plus molle, d’ailleurs il y a 2 épisodes de plus que pour la 1 et ça ne se justifie pas toujours ! Mais cependant je l’ai quand même beaucoup aimé, d’abord par le plaisir de retrouver le quatuor d’acteurs de la 1 qui fonctionne très bien ! Les scénaristes ont su renouveler l’histoire, car ici ce n’est plus la vie de Wook ou Pan Seok qui est en vedette, mais celle de Oh Il Young, qui est le seul mort à pouvoir aller et venir entre le village et l’extérieur, étrangeté qui cache un mystère ! On se laisse dont prendre avec plaisir à cette histoire où les ingrédients de la 1 se retrouvent : amitié, bromance, enquêtes, laissant gentiment de côté la romance, même si on peut sentir combien Jong A tient à Wook et réciproquement !On suit l’histoire principale axée sur Oh Il Yong, et les trafiquants tout en appréciant les enquêtes de destitution des corps des habitants du village.
La fin est assez ouverte, on ne sait jamais, au cas où les producteurs seraient tentés par une 3, mais elle est moins clairement annoncée que la saison 2 à la fin de la 1 !
J’ai regardé cette saison avec beaucoup de plaisir sans ressentir de lassitude ou de sentiment de réchauffé. C’est très bien interprété, distrayant, touchant, souvent drôle (le duo Pan Seok et Wook et ses chamailleries !) et je le recommande, autant que la saison 1