Enomoto Kei
Employé d'une grande entreprise de sécurité tokyoïte, Enomoto Kei rencontre Aoto Junko et son patron, l'avocat Serizawa Go, lorsqu'il vient délivrer ce dernier d'un coffre-fort de banque dans lequel il s'est trouvé malencontreusement enfermé. Dès lors, il est régulièrement sollicité par les deux avocats pour résoudre des affaires impliquant des situations de pièces closes.
Solitaire, silencieux et peu sociable, Enomoto a été relégué par son entreprise dans un débarras qu'il a transformé en atelier. Passionné de physique, de sciences et d'architecture, et fasciné par les serrures et les clés de toutes sortes, des plus anciennes aux plus modernes, il est également adepte des reproductions des lieux de crime en maquette, qui lui permettent de découvrir avec les deux avocats le modus operandi des criminels. Si la recherche de la vérité sur la manière d'opérer le motive au plus haut point, il se montre par contre totalement indifférent au fait de permettre l'arrestation des coupables ou de rendre la justice.
Au fur et à mesure des épisodes, on découvre un personnage plus complexe, plus mystérieux et plus sombre que la première impression qu'il dégage. Ses relations ne sont pas des plus exemplaires. Et surtout, des vols sont peu à peu signalés dans les lieux où des affaires ont récemment été résolues par le trio.
Dans le double épisode final de la série, toute l'ambiguité du personnage d'Enomoto se révèle alors qu'il se confronte à un meurtrier ingénieux qui pourrait être son double: s'ils partagent une même vision face aux puissants, la manière qu'ils ont de s'en "affranchir" n'est pas la même. Enomoto déclare préférer rester libre et l'on comprend qu'il s'en donne les moyens, quels qu'ils soient.
Enomoto possède une phrase signature avec laquelle il déclare avoir résolut l'énigme, précédée d'un geste caractéristique, une simulation avec sa main (placée près de son oreille) d'une serrure qu'il débloque par niveaux (à l'image des serrures que les voleurs ouvrent à l'oreille). Ce geste est tellement caractéristique qu'il a été repris (en hommage) dans une série concurrente (Mikeneko Holmes no Suiri, dans laquelle jouait un autre membre d'Arashi, Aiba Masaki). Toujours impassible, son visage s'éclaire alors d'un rictus !
